Vaccination : nouveau contrat entre l'UE et BioNTech/Pfizer pour 1,8 milliard de doses
La présidente de la Commission européenne a annoncé ce samedi un nouveau contrat entre l'UE et BioNTech/Pfizer pour l'achat de 1,8 milliards de doses de vaccins anti-Covid.
L'Union européenne a signé un nouveau contrat avec BioNTech/Pfizer pour acheter jusqu'à 1,8 milliard de doses de vaccins anti-Covid. C'est Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne qui l'a annoncé ce samedi dans un tweet : "Heureuse d'annoncer que la Commission vient d'approuver un contrat pour 900 millions de doses fermes (+ 900 millions en option) avec BioNTech et Pfizer". Elle a ajouté que "d'autres contrats et d'autres technologies de vaccins suivront". Ce contrat est le troisième conclu entre l'UE et l'alliance germano-américaine.
Le contrat avec les laboratoires allemand et américain prévoit des livraisons dès cette année et jusqu'en 2023. Ces nouvelles doses permettront notamment de protéger la population contre les nouveaux variants du coronavirus, mais aussi de vacciner les enfants et adolescents.
L'UE mise sur les vaccins dits à ARN messager
La Commission européenne, qui négocie les doses de vaccin pour les 27, avait signé un premier contrat en novembre avec BioNTech et Pfizer pour un total de 300 millions de doses, y compris une option pour 100 millions. Ensuite, Bruxelles avait conclu un second contrat le 8 janvier pour 300 millions de doses, dont 100 millions en option. Au premier trimestre, l'Union européenne a reçu 67 millions de doses du vaccin BioNTech-Pfizer au total. Elle en attend 250 millions au cours du deuxième trimestre et environ 280 millions de doses devraient être livrées sur la seconde moitié de l'année.
Aujourd'hui l'Union européenne mise sur les vaccins dits à ARN messager, comme ceux de BionTech-Pfizer et de l'américain Moderna. Cette technologie innovante est jugée plus efficace contre les variants dits "sud-africain" et "brésilien".
Le vaccin d'AstraZeneca qui utilise une technologie plus traditionnelle a pâti de retards de livraison qui ont poussé l'UE a introduire une action en justice contre le laboratoire suédo-britannique. De plus, de rares cas de thrombose associés à son inoculation ont amené à restreindre son usage.
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