Au quatrième jour du procès Spanghero à Paris, trois inspecteurs de l'autorité française anti-fraudes (DGCCRF), qui ont enquêté sur cette entreprise quand a éclaté le scandale de la viande de cheval ont expliqué que plusieurs choses les avaient "surpris".
Notamment l'origine roumaine de la viande que Spanghero achetait au négociant néerlandais Johannes Fasen et revendait à Tavola comme du boeuf. "En Roumanie, il n'y a pas de filière bovine", mais plutôt du porc ou de la volaille, explique l'un des inspecteurs, Alain Boismartel. Il aurait donc été compliqué d'y trouver le type de bœuf demandé par Tavola.
À contrario, "la Pologne et la Roumanie" sont les principaux producteurs de cheval dans l'Union européenne, explique encore l'enquêteur. Pour la DGCCRF, les prix étaient trop bas pour qu'il puisse s'agir de boeuf "90/10" (90% de muscle et 10% de graisse). Cette échelle des prix est vigoureusement contestée par la défense de Jacques Poujol, alors directeur général de Spanghero.
La répression des fraudes a conclu à "une fraude économique", "pas une crise sanitaire".
Johannes Fasen, soumis à un strict contrôle judiciaire dans une autre affaire de viande de cheval en Espagne, s'est présenté lundi au tribunal. Il pourrait être entendu mardi.
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