1 min de lecture

Scandale des "lasagnes au cheval": les "surprises" des enquêteurs

Trois inspecteurs ayant enquêté sur le scandale de la viande de cheval vendue pour du boeuf, ont raconté lundi leurs "surprises".

Deux anciens dirigeants de la société Spanghero, accusés d'avoir vendu de la viande de cheval en la faisant passer pour du boeuf, sont jugés à partir de lundi par le tribunal correctionnel de Paris.

Crédit : AFP / DANIEL MIHAILESCU

William Vuillez & AFP

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Au quatrième jour du procès Spanghero à Paris, trois inspecteurs  de l'autorité française anti-fraudes (DGCCRF), qui ont enquêté sur cette entreprise quand a éclaté le scandale de la viande de cheval ont expliqué que plusieurs choses les avaient "surpris".

Notamment l'origine roumaine de la viande que Spanghero achetait au négociant néerlandais Johannes Fasen et revendait à Tavola comme du boeuf. "En Roumanie, il n'y a pas de filière bovine", mais plutôt du porc ou de la volaille, explique l'un des inspecteurs, Alain Boismartel. Il aurait donc été compliqué d'y trouver le type de bœuf demandé par Tavola.

À contrario, "la Pologne et la Roumanie" sont les principaux producteurs de cheval dans l'Union européenne, explique encore l'enquêteur. Pour la DGCCRF, les prix étaient trop bas pour qu'il puisse s'agir de boeuf "90/10" (90% de muscle et 10% de graisse). Cette échelle des prix est vigoureusement contestée par la défense de Jacques Poujol, alors directeur général de Spanghero.

La répression des fraudes a conclu à "une fraude économique", "pas une crise sanitaire".
Johannes Fasen, soumis à un strict contrôle judiciaire dans une autre affaire de viande de cheval en Espagne, s'est présenté lundi au tribunal. Il pourrait être entendu mardi.

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info