Le nouveau variant de la Covid-19 a désormais un nom, Omicron, et il représente un risque "élevé à très élevé" pour l'Europe, a prévenu vendredi 26 novembre au soir l'Agence de santé de l'UE. Détecté en Afrique du sud, un cas a été identifié vendredi en Belgique. Pour l'heure en France, "il n'y en a pas, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en aura pas demain ou jamais", nous dit Jean-Michel Pawlotsky, virologue à l’Hôpital Henri Mondor de Créteil.
"Je pense que s'inquiéter à ce stade n'est pas raisonnable. Être vigilant l'est et je crois que nous le sommes. C'est un phénomène qu'on a déjà observé, on n'est pas sur une pente inquiétante. Peut-être que l'emballement qui a pris hier (vendredi ndlr) est un peu excessif à ce stade", poursuit le virologue. Alors pourquoi l'agence de santé de l'UE parle d'un risque "élevé à très élevé" ?
"L'inquiétude vient du fait qu'il y a plus de mutations que d'habitude mais pour l'instant nous n'avons aucune donnée fonctionnelle. Les virus forment un tout, plusieurs mutations peuvent se compenser. Ces informations on ne les a pas encore", explique Jean-Michel Pawlotsky. "J'insiste sur le fait qu'il faut qu'on soit extrêmement vigilant, sans trop affoler la population. Tous les virus aujourd'hui qui apparaissent sont très contagieux. C'est une réalité, ça ne prédit pas ce qui va se passer", dit-il.
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