Confinement : pourquoi on ne voit pas encore d’amélioration dans les hôpitaux
Deux semaines après le début de ce second confinement, on ne voit pas encore d'amélioration notable de la situation dans les hôpitaux, qui restent dans une situation de grande tension avec une hospitalisation toutes les 30 secondes et une entrée en réanimation toutes les trois minutes.

Le confinement commence à porter ses fruits, mais pas assez pour desserrer l'étau autour de nos hôpitaux. Le virus circule un peu moins vite, mais tout cela reste encore très fragile. Il y a d'abord un impact sur le nombre de contaminations.
Depuis une semaine, on assiste en effet à un ralentissement : 16% d'infections en moins. La reproduction du virus se fait de manière moins intense. On le voit avec le fameux R effectif, taux de reproduction du virus, qui passe en dessous de 1, ce qui signifie que l'épidémie régresse. Des données encore très fragiles qui doivent être consolidées dans les prochains jours.
D'autant que pour l'instant, en raison de décalage entre les dépistages et l'aggravation de l'état de certains malades, on ne constate pas encore d'amélioration dans les hôpitaux qui sont toujours sous tension extrême, avec plus de 32.600 personnes hospitalisées. Le pic enregistré mi-avril a d'ailleurs été dépassé.
Une entrée en réanimation toutes les 3 minutes
Aujourd'hui, on observe une hospitalisation toutes les 30 secondes et une entrée en réanimation toutes les trois minutes en France, d'où l'incitation très forte des autorités à ne pas relâcher les efforts, et même à les intensifier.
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