Beaucoup de personnes mangent entre les repas. Selon une étude du Crédoc, grignoter est même devenu une habitude quotidienne pour plus d’un tiers des Français. On le fait par plaisir, pour couper la faim, ou encore pour décompresser.
Quand le grignotage est occasionnel, cela n’est vraiment pas un problème. Prendre un carré de chocolat de temps en temps n’a rien de préoccupant. Et en plus, ça fait du bien !
Mais lorsque le grignotage devient quotidien, systématique, cela peut avoir des conséquences négatives sur la santé.
Déjà, ça va peser sur la balance, car entre les repas, on a tendance à manger des aliments gras, sucrés, salés, et donc caloriques ! Si on est attiré par ces aliments ultra-transformés, c’est parce qu’ils activent rapidement le circuit de la récompense dans notre cerveau. Cela pourrait d’ailleurs expliquer pourquoi ils sont souvent associés à des comportements alimentaires de type addictif.
Le grignotage peut donc faire grossir. Mais le problème du grignotage, c’est aussi qu'il met en route toute une série d’hormones, notamment l’insuline. Son travail, c’est de réguler le taux de sucre dans le sang et de favoriser le stockage des graisses, donc de faire grossir.
En plus, les variations de la glycémie stimulent les envies de manger. Plus on grignote, plus on a envie de grignoter… Et à la longue, le grignotage expose à un risque de diabète.
Alors, comment faire pour réfréner ses envies de grignotages ? Déjà, on va essayer d’identifier les raisons de ses grignotages trop fréquents. On peut grignoter tout simplement parce qu’on a faim. On n’a pas assez mangé au repas ou on a carrément sauté le repas, ça peut être le cas si on pratique le jeûne intermittent qui est à la mode actuellement.
Alors, pour éviter ce genre de fringales, on rétablit une bonne séquence alimentaire, on prend des repas équilibrés suffisamment copieux, et assez riches en protéines pour être bien rassasié.
Le grignotage vient aussi souvent parce qu’on s’ennuie. Par exemple, en télétravail, on peut être tenté car on n’est pas loin de la cuisine. On grignote, mais en réalité, on aurait besoin de faire une pause. Alors, on prend cinq minutes pour faire autre chose, passer un coup de fil, se distraire.
On en profite pour boire un grand verre d’eau, ça peut suffire à stopper une pulsion orale.
On évite aussi d’avoir dans ses placards chips, biscuits, gâteaux, barres chocolatées… si on ne peut pas s’arrêter d’en manger une fois qu’on a commencé. Certaines personnes perdent, en effet, le contrôle devant ces aliments hautement transformés.
On a aussi tendance à plus grignoter quand on est stressé. Le stress peut pousser au grignotage, tout comme des émotions négatives ou des mauvaises pensées qu’on veut refouler. Comme me l’a souligné le psychiatre Stéphane Clerget, auteur du livre Les kilos émotionnels, manger permet de ne pas penser. On se sert de la nourriture pour réguler ses émotions et ses pensées.
Alors, comment faire autrement ? Si on a le courage de faire un travail sur soi, on essaie d’identifier les différentes émotions à l’origine de ses prises alimentaires : "Qu’est-ce que je ressens ? De la colère ? De la tristesse ? Qu’est-ce qui s’est passé pour que j’aie envie de manger ?".
Puis, on va se demander si on peut modifier la cause de son stress. Et s’il revient, on va essayer de trouver une alternative à la nourriture pour s’apaiser : une activité, une autre source de plaisir. L’objectif, c’est bien sûr, de parvenir à réduire sa dépendance à l’alimentation pour gérer son stress et ses émotions.
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