Cela fait des mois que Marine Le Pen est donnée en tête au soir du premier tour. En revanche, aucun sondage ne la donne gagnante au second. Sur quels soutiens pourrait-elle compter pour briser ce plafond de verre ? "J'ai envie de dire qu'il lui manque un Nicolas Dupont-Aignan", lance Christophe Jakubyszyn, directeur de l'information de TF1-LCI. "Après le premier tour, il faudra qu'un nouveau morceau de la banquise de l'électorat se détache pour rejoindre Marine Le Pen (...) Si un Dupont-Aignan disait : 'Entre Macron et Le Pen, je choisis Marine Le Pen, pour Marine Le Pen, ce serait un renfort considérable."
Olivier Mazerolle, éditorialiste RTL, fait une autre analyse. "Nicolas Dupont-Aignan a bien marqué sa différence avec Marine Le Pen. Sur le plan économique, il se distancie totalement de Marine Le Pen (...) Il n'y a pas que la sortie de l'euro, Nicolas Dupont-Aignan dit que la retraite à 60 ans, c'est une folie. Par conséquent, il y a là beaucoup de points de divergences (...) Il manque à Marine Le Pen des alliances."
Guillaume Roquette, journaliste au Figaro, ajoute que "plus (Marine Le Pen) progresse, plus elle clive.Il y a ceux qui la soutiennent, à peu près un tiers, mais les deux autres tiers disent 'non sûrement pas, jamais' (...) Sur les sujets sociétaux, notamment l'immigration et l'islam, les électeurs de droite pourraient aller vers Marine Le Pen, c'est le programme économique et la possible sortie de l'euro qui les inquiètent."
C'est désormais un secret de polichinelle. Le ministre de la Défense, un proche de François Hollande, en pince pour le candidat de "En Marche!". Certains le voient même en premier ministre d'un Macron président. Selon nos informations, il devrait déclarer officiellement son soutien samedi prochain, le 18 mars. Emmanuel Macron prononcera ce jour là un discours sur la défense à Paris devant un parterre de militaires. Une occasion idéale pour Jean-Yves Le Drian de sortir de son silence.
Alain Juppé s'est voulu fair-play : le maire de Bordeaux a envoyé son parrainage pour François Fillon au Conseil constitutionnel et l'a fait savoir. Mais il reste sévère avec le candidat. "Fillon c'est tout sauf un gentil", dit-il en privé. Et puis, il n'est toujours pas fan de son positionnement politique. François Fillon représente d'abord "une droite catholique, bourgeoise et conservatrice". Alain Juppé s'inquiète aussi du poids qu'a pris dans la campagne Sens commun, l'émanation politique de la Manif pour tous.
Jean-Pierre Raffarin ferait preuve de trop de zèle, si on écoute le maire du Havre Édouard Philippe, fidèle lieutenant d'Alain Juppé. Idem pour Virginie Calmels, qui reste toujours dans l'orbite de François Fillon. Les proches d'Alain Juppé n'apprécient pas son entre deux. La première adjointe à Bordeaux d'un côté, toujours impliquée dans la campagne de François Fillon de l'autre : ce n'est pas franchement du goût d'Alain Juppé lui-même.Virginie Calmels restera-t-elle sa dauphine pour la mairie de Bordeaux ? La question semble sur la table.
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