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Affaire Fillon : Calmels relativise les soupçons qui pèsent sur le candidat

Selon la première adjointe du maire de Bordeaux, "que ça aille ça Mme Fillon ou à Mme Dupont, c'est la même somme".

Virginie Calmels, la première adjointe d'Alain Juppé à Bordeaux

Crédit : SIPA

Léa Stassinet

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On pensait avoir entendu toutes les défenses possibles au sujet de l'affaire Fillon. Concernant les soupçons d'emplois fictifs dont auraient bénéficié Penelope Fillon et deux de leurs enfants, ses soutiens étaient montés au créneau dès les premières révélations du Canard enchaîné. Après la "lapidation médiatique" évoquée par Bruno Retailleau, "le problème institutionnel que pose cette intrusion de la justice dans le domaine politique" selon François Goulard, ou l'argument de Gérard Longuet, qui avait déclaré : "On peut avoir de jeunes étudiants qui se tournent vers leur père en disant : 'Toi qui peux tout, tu peux peut-être nous aider à travailler'. Ce sont des choses qui arrivent dans toutes les bonnes familles", c'est au tour de Valérie Calmels de se risquer à l'exercice. 

Invitée sur France Inter ce mardi 14 février, la première adjointe à la mairie de Bordeaux reconnaît d'abord que "les sommes mises sur la table ont pu choquer les gens", mais relativise ensuite. "En même temps, ce n'est pas plus d'argent public dépensé, car que ça aille à Mme Fillon ou à Mme Dupont attachée parlementaire, c'est la même somme, puisqu'elle est légale", a affirmé la collaboratrice d'Alain Juppé. 

Une enveloppe "légale"

Problème, si un parlementaire peut faire appel à ses proches pour travailler auprès de lui de façon légale, c'est uniquement à la condition que le travail soit réellement effectué. C'est justement ce qui est reproché à Penelope Fillon. Les enquêteurs cherchent à savoir si l'épouse du candidat a vraiment exécuté les missions d'assistante parlementaire pour lesquelles elle a été payée.

 "Il y a une enveloppe, et cette enveloppe, elle est légale et c'est au parlementaire de décider comment il l'attribue", a ensuite déclaré Virginie Calmels, faisant référence au budget donné au parlementaire pour rémunérer ses collaborateurs.

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