Retour de Nicolas Sarkozy : revivez son entretien au 20 heures de France 2

Nicolas Sarkozy a annoncé son retour en politique vendredi 19 septembre sur sa page Facebook. "Je suis candidat à la présidence de ma famille politique", a-t-il écrit. 

Invité du 20 heures de France 2 ce dimanche 21 septembre, l'ancien chef de l'État est revenu sur ses motivations et a livré son regard sur la situation actuelle de la France. Revivez les moments forts de cet entretien.

20h56 : "On a humilié la famille", estime Nicolas Sarkozy concernant la loi sur le mariage pour tous. Selon lui, "on a utilisé des familles contre des homosexuels".

20h55 : Nicolas Sarkozy prône la réintroduction du référendum.

20h53 : Interrogé sur son conseiller Patrick Buisson, jugé par certains comme étant trop à droite, Nicolas Sarkozy affirme qu'il a défini sa ligne politique comme "pragmatique". Selon lui, ce n'est pas être d'extrême-droite que de prévoir un afflux massif d'étrangers en France. 

J'aurais dû dire avant que Schengen, en l'état, ce n'était pas possible.

Nicolas Sarkozy

20h50 : Nicolas Sarkozy veut "aller reconquérir" les électeurs de Marine Le Pen. "Elle a donné un sacré coup de main à François Hollande", selon lui.

20h47 : Nicolas Sarkozy veut un "nouveau et vaste rassemblement" sans dire clairement s'il veut fusionner l'UMP et l'UDI comme le dit la rumeur. À Alain Juppé et François Fillon, qui s'opposent à lui, Nicolas Sarkozy affirme qu'il a besoin d'eux.

20h45 : "Je ne suis pas venu pour dire que je serai candidat à la présidentielle de 2017 mais je suis revenu pour pour créer la possibilité d'une alternance", affirme Nicolas Sarkozy. 

20h42 : "On ne s'invente pas ministre de la République", dit Nicolas Sarkozy sur Emmanuel Macron.

20h40 : François Hollande pourra-t-il aller au bout de son mandat ? "Je l'espère", dit Nicolas Sarkozy, qui redoute "plus de souffrances" si ce n'est pas le cas.

20h37 : "Notre modèle doit être complètement refondé", selon Nicolas Sarkozy. "On ne crée pas de la croissance avec de la dépense publique", ajoute-t-il.

20h35 : Nicolas Sarkozy invite à s'inspirer de ce qui se fait à l'étranger pour relancer la croissance française et redresser le pays. "Il y a des solutions (...) il faut trouver de nouvelles idées", affirme-t-il.

20h31 : "Monsieur Hollande pense le plus grand mal de moi, je ne pense rien de lui", dit Nicolas Sarkozy.

20h30 : "Ces deux premières années ont été consacrées à démolir ce qu'on avait fait parce que je l'avais fait", dit Nicolas Sarkozy sur le début de mandat de François Hollande.

20h27 : Concernant les affaires judiciaires dans lesquelles son nom est cité, Nicolas Sarkozy répond :  "Si j'avais la moindre chose à me reprocher, est-ce que vous croyez que je reviendrais ?"

20h23 : "Je n'ai pas menti", affirme Nicolas Sarkozy qui accuse François Hollande de l'avoir fait. Il rappelle l'anaphore du président "Moi président" en jugeant que c'était une "longue litanie de mensonges".

"Moi président" est une longue litanie de mensonges

Nicolas Sarkozy

20h20 : Revenir était "une décision mûrie", affirme l'ancien président. '"Je n'ai jamais cru à l'homme providentiel", assure-t-il. Il explique son retour par "le manque d'espoir'" du pays.

20h18 : "Je me suis rendu compte que sans le vouloir, j'ai pu blesser des gens", déclare Nicolas Sarkozy.

20h15 : "Si j'ai perdu c'était ma responsabilité", dit Nicolas Sarkozy, en parlant de sa défaite à la présidentielle de 2012. Selon lui, son erreur a été de vouloir tout faire par lui-même et de ne pas avoir assez délégué.

20h05 : L'entretien de Nicolas Sarkozy sera retransmis sur le compte Twitter de l'ancien président

20h : Le journal télévisé de France 2 commence.

19h55 : "Quand [Nicolas Sarkozy] sera élu, je lui proposerai un débat", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du Parti socialiste, sur France 5 ce dimanche.

19h40 : Sur les réseaux sociaux, certains attendent avec impatience le début de l'entretien de Nicolas Sarkozy.

19h35 : Depuis qu'il a quitté la scène politique, Nicolas Sarkozy n'est pas resté sans rien faire. Il a repris ses activités d'avocat, donné des conférences, rencontré les juges. Mais aussi préparé son retour.

19h25 : Nicolas Sarkozy a semé le trouble au centre en laissant entendre qu'il souhaitait fusionner l'UMP et l'UDI. Deux de ses anciens ministres, aujourd'hui membres de l'UDI, lui préfèrent aujourd'hui Alain Juppé. Hervé Morin veut plutôt "mettre autour de la table [avec] les Juppé, Fillon, Bayrou" et autres "sociaux démocrates déçus du PS". Chantal Jouanno a, elle déclaré : "La garde rapprochée de Nicolas Sarkozy ce ne sont ni des enfants de chœur ni des perdreaux de l'année".

19h10 : Les socialistes banalisent le retour de Nicolas Sarkozy. Pour Manuel Valls, cela ne change "rien". "La gauche n'a pas à s'en soucier", estime le député PS de l'Essonne Carlos Da Silva. Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du parti, prédit même que l'ancien chef de l'État "n'échappera pas à son bilan, ça sera son boulet".

19h05 : Nicolas Sarkozy tiendra son premier meeting jeudi prochain à Lambersart, dans le Nord.

19h : Sur Twitter les soutiens de Nicolas Sarkozy jouent la carte de la communication en lançant le "hashtag" ou "mot-clé" : #NSJTFrance2.

18h50 : "Nicolas Sarkozy ne peut pas avoir changé", a déclaré Marine Le Pen, invitée du Grand Jury de RTL. Elle a également affirmé que l'ancien chef de l'État "a des liens suspects avec le Qatar".

18h45 : Pour son retour, Nicolas Sarkozy s'est entouré d'amis de longue date, comme Brice Hortefeux. Mais aussi de nouvelles têtes. Ainsi Frédéric Péchenard, ancien numéro 1 de la police nationale, a été désigné directeur de campagne.

18h40 : 89% des sympathisants UMP plébiscitent un retour de Nicolas Sarkozy à la tête du parti, selon un sondage publié samedi 20 septembre.

18h25 : Le retour de Nicolas Sarkozy n'impacte pas la campagne d'Alain Juppé pour la présidentielle de 2017. "Je ne vais pas passer mon temps à me positionner par rapport à Nicolas Sarkozy", a-t-il déclaré.

18h20 : Sur Twitter, Nicolas Sarkozy a déjà lancé un appel au parrainage.

18h15 : François Fillon a réagi au retour de Nicolas Sarkozy en assurant qu'il n'avait "pas le culte des sauveurs". "Aujourd'hui, la question n'est pas de savoir qui peut battre François Hollande. A priori, tout le monde"; a-t-il déclaré.

18h : "Je vais changer le nom du parti, mettre en place une nouvelle organisation, installer une relève et faire revenir les adhérents et donateurs pour redresser les comptes", a déclaré Nicolas Sarkozy au Journal du Dimanche.

17h56 : Selon Renaud Revel, qui tient le blog Immédias sur l'Express.fr, Nicolas Sarkozy aurait préféré France 2 à TF1 car Laurent Delahousse serait "plus à l'écoute de l'homme que du dirigeant politique", d'après un de ses proches.

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