Après des mois de suspense, c'est désormais officiel : Nicolas Sarkozy est de retour. L'ancien chef de l'État est candidat pour la présidence de sa "famille politique", à savoir l'UMP. Pour s'assurer de son succès, il est s'est entouré de fidèles et de nouveaux venus, balayant de manière assez largue du centre à la droite forte. Portrait de sa nouvelle équipe.
Ami de longue date de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux mènera évidemment de plein front la bataille pour la conquête de l'UMP au côté de son candidat. Nora Berra, nommée secrétaire d'État à la Santé dans le gouvernement Fillon, devrait également faire partie du noyau dur.
D'autres supporters de longue date de Nicolas Sarkozy le soutiennent à nouveau, comme Christian Estrosi ou Nadine Morano. Mais pas sûr qu'ils tiennent un rôle de premier ordre dans la campagne. "Ils auront plutôt pour mission d'organiser la claque dans les meetings et dans les médias", estime un proche de l'ex-chef de l'État, rapporte Francetvinfo.
Nathalie Kosciusko-Morizet a été aperçue à de nombreuses reprises rue de Miromesnil, au camp de base de Nicolas Sarkozy. Pendant les municipales, celle qui fut propulsée porte-parole du candidat UMP en 2012, a été la seule à recevoir le soutien officiel de l'ancien Président, venu assister à un de ses meetings. NKM devrait donc occuper une place de choix dans la future équipe.
Nicolas Sarkozy, qui compte accorder une place de choix à la jeunesse, pourra également compter sur la motivation pleine et entière de Geoffroy Didier et Guillaume Peltier, fondateurs de la Droite forte, le courant majoritaire au sein de l'UMP lors des dernières élections.
L'un des principaux hommes forts de la nouvelle galaxie Sarkozy est Frédéric Péchenard. Cet ancien numéro 1 de la police nationale a été désigné directeur de campagne de Nicolas Sarkozy.
Gérald Darmanin, 31 ans, fait partie des jeunes qui montent à l'UMP. Récemment élu maire de Tourcoing, ce proche de Xavier Bertrand s'est fait débaucher par l'ancien Président, et devient une recrue de choix puisqu'il affaiblit en même temps l'un de ses rivaux pour la primaire de 2016 en vue de 2017.
D'autres noms de trentenaires circulent de manière insistantes. Parmi eux : Guillaume Larrivé, 37 ans et député de l'Yonne, Virginie Duby-Muller, 35 ans et députée de Haute-Savoie ou encore Laurent Marcangeli, 33 ans et député-maire d'Ajaccio.
Parmi les ténors de l'UMP, un certain nombre ont pris leur temps avant de soutenir Sarkozy. C'est notamment le cas de François Baroin, un temps courtisé par Xavier Bertrand, qui voyait un lui un candidat idéal pour la présidence du parti. Mais le maire de Troyes préférerait viser la présidence de l'Association des maires de France (AMF), et a récemment apporté son soutien à l'ex-locataire de l'Élysée.
Jean-François Copé, forcé de quitter le parti après l'affaire Bygmalion, a lui aussi choisi Sarkozy pour lui succéder à la tête de l'UMP. Jean-Pierre Raffarin et Laurent Wauquiez ont eux aussi salué le retour de l'ancien Président.
Plus surprenant : son ancien rival, Dominique de Villepin, a estimé qu'il était "le seul qui peut rassembler la droite".
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