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Retour de Nicolas Sarkozy : "Si j'ai perdu, c'était ma responsabilité"
L'ancien président de la République, qui affirme avoir changé et refuse de se voir comme "l'homme providentiel", prend l'entière responsabilité de sa défaite de 2012.
Laurent Delahousse et Nicolas Sarkozy sur "France 2" dimanche 21 septembre 2014
Crédit : France 2 (DR)
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Interrogé par Laurent Delahousse sur la question de sa défaite en 2012, Nicolas Sarkozy déclare : "Si j'ai perdu, c'est ma responsabilité".
Selon l'ancien président de la République, son erreur a été avant tout de vouloir tout faire par lui-même et de ne pas avoir suffisamment délégué de missions à son entourage. Estimant faire désormais preuve de "plus de sagesse et plus de recul", Nicolas Sarkozy regrette également d'avoir, parfois, "pu blesser" en ne s'exprimant "pas de la bonne façon".
"La colère et le désespoir"
S'il affirme avoir "essayé de faire du mieux possible", Nicolas Sarkozy réfute l'idée de revenir en "homme providentiel" : "Je n'ai jamais vu un tel désespoir, une telle colère, une telle absence de perspective. Je ne veux pas dire que c'est uniquement la faute de Hollande (...) Je ne crois pas qu'il suffise que je revienne".
Et de conclure : "Est-ce que je peux dire : 'La France s'écroule, ma famille politique est divisée comme jamais, je n'ai jamais vu autant de désespoir (...) mais je reste à la maison ? Je ne veux pas que mon pays soit condamné".
