Alexis Pinturault conduira la meute en géant mercredi aux Jeux Olympiques de Sotchi, la discipline en ski alpin où les Français sont très attendus dans la chasse aux médailles derrière le maestro américain Ted Ligety. Cette spécialité, les Français y ont joué tout l'hiver devant, mais pas forcément tout devant. Souvent placés, les Tricolores n'ont pas été gagnants mais une course d'un jour sera forcément particulière.
Conscient
d'avoir raté ses grands débuts olympiques lors du super-combiné vendredi, dont
il était l'un des grands favoris, l'impétueux Pinturault ne s'en fait pas une montagne. "J'ai tourné la page (du super-combiné). Je n'ai
pas été assez joueur avec moi-même (dans la manche de slalom) et pas pris assez
de risques", souligne le jeune homme.
Si les conditions de piste sont changeantes et nivellent parfois les niveaux, cela serait plutôt un avantage pour les outsiders. "Je suis confiant en mon ski", rassure le skieur. "Mon capital confiance n'est pas entamé car il s'agit de deux disciplines différentes. Ce géant a un profil particulier, ça peut ressembler à St Moritz, sans gros mur mais avec des ruptures de pente. Et en plus long", ajoute le skieur de Courchevel.
Pour
rappel, lors du dernier géant, organisé le 2 février dans la station chic des
Grisons, Ligety avait repris le cours de sa domination sur la discipline,
reléguant les inévitables Hirscher (2e) et Pinturault (3e), à plus d'une
seconde et demie. Mais pour cette course, pour laquelle il ne faudra pas calculer, le Français est prêt et dans de bonnes conditions. "Le ski alpin fait partie de ces sports qui sont
très instinctifs où la faute ne pardonne pas, où il faut être joueur et prendre
des risques", explique-t-il. "Si on ne joue pas et on ne prend pas de risque,
cela se traduit vite au chrono en terme de centièmes, voire de dixièmes".
"Être favori ? Je dirai que c'est dur", estime l'ancien champion du monde junior, qui arrive dans une position de leader du ski français à seulement 22 ans, et dans la liste des prétendants légitimes au géant de mercredi. "C'est plus dur dans l'approche. C'est pour cela qu'il faut essayer de mettre les choses encore plus en place et rester encore plus concentré", dit-il, alors qu'il a pris le parti de se couper des réseaux sociaux et des commentaires durant ces JO.
Une attitude due au fait que le public et la presse ont souvent la critique acerbe selon lui, alors qu'il compare avec la situation d'Aksel Lund-Svindal, Norvégien, comme la mère du skieur français. En effet, le quintuple champion du monde a expliqué à son jeune rival que "ce qui est bien dans mon pays, c'est que si je gagne tout le monde sera content. Mais personne ne m'en voudra si je ne fais pas de médaille. Du coup, je n'ai aucune pression".
Le jeune Français, qui n'aime pas perdre, mettra tout en œuvre pour accrocher cette première médaille de l'alpin, mercredi en slalom géant. Et, si cela ne devait pas sourire, il disposera d'une dernière occasion de podium, samedi en slalom.
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