A Sotchi, il fait chaud. Phrase anodine? Pas vraiment, si
l'on se rappelle que la ville des rives de la mer Noire organise et abrite les Jeux Olympiques d'hiver, ceux du ski, du patinage et du curling. La situation
géographique de la ville, station balnéaire adossée au Caucase, perturbe les
conditions de déroulement des épreuves olympiques.
Il a fait jusqu'à 13 degrés sur les sites de snowboard, le
jour où la star Shaun White a perdu son titre. La neige, insuffisamment tombée
et complétée par celle stockée depuis un an, était molle et pas assez
glacée pour offrir les conditions nécessaires à un spectacle en mondovision. Des conditions qui rappellent que les Jeux
Olympiques d'hiver sont tributaires du temps, plus que ceux d'été.
Car en effet, ce n'est
pas la première fois que ce genre de problèmes survient. Pas plus tard
qu'il y a 4 ans, à Vancouver, la descente hommes avait dû être repoussée de 48 heures
pour cause de mauvaise neige et de température pas assez chaude. Brouillard et
pluie avaient perturbé les compétitions et le manque d'enneigement avait obligé à un recours aux canons à neige.
Bref, une galère d'organisation et des télévisions obligées aussi d'envoyer des
rediffusions et des direct de curling, comme France Télévisions
lundi.
Mais la palme revient, bien entendu, aux Jeux Olympiques de
Nagano, dont les retransmissions avaient été chaotiques à cause d'un brouillard épais et d'une météo
difficile en général. Si l'édition de 1998 avait eu les félicitations du CIO
pour son indéniable qualité d'organisation, il semble bien que comme Sotchi et
Vancouver, elle a souffert d'une chose incontournable, à savoir la météo
difficile qu'engendre le mélange mer-montagne.
En effet, le point commun entre les trois villes est leur
proximité immédiate avec le littoral. De fait, le brouillard et l'humidité y sont
habituels et fréquents, deux ennemis des compétitions de sports d'hiver. Ainsi,
depuis le début des Jeux de Sotchi, outre la "chaleur" inhérente au climat de la ville, qui n'était pas
une station de ski avant que Vladimir Poutine ne le décide, c'est l'humidité
qui est devenue l'ennemi des concurrents.
La neige est devenue une "mélasse". Dès dimanche, les pieds (et donc les skis) s'enfonçaient de plus de 15 cm dans
le tapis blanc. Impossible de glisser correctement là-dessus. Même problème
dans les compétitions de ski alpin, la neige n'était pas assez glacée et la
glisse altérée. Toutes ces conditions sont plus rares lors des éditions "montagnardes",
même si les puristes se souviendront que des canons à neige avaient été utilisés
pour la première fois à Innsbruck, dans le Tyrol autrichien. En conséquence,
pour bien réussir ses Jeux d'hiver, il serait bon de choisir un site de
montagne, tant pis si c'est loin de la plage.
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