Le ton monte entre la Ligue de football professionnel et le nouveau diffuseur principal de la Ligue 1 et de la Ligue 2, Mediapro, qui demande officiellement à renégocier les droits télé. L'enjeu est énorme. En pleine crise sanitaire liée au coronavirus, il en va même de la survie de certains clubs.
Les sommes sont colossales, 814 millions d'euros par saison jusqu'en 2024, et vitales pour certains clubs, dont les ressources en droit tv représentent jusqu'à 60% de leur budget. La société espagnole, détenue par un actionnariat chinois qui n'a fourni aucune garantie bancaire, veut renégocier le contrat global et n'a d'ailleurs pas réglé sa deuxième échéance, 172 millions d'euros, qui devait être payée il y a 48 heures.
La Ligue refuse d'accorder un délai de paiement ou d'entrer dans toute renégociation. Le bras de fer se transforme en affaire d'État, avec la mise en garde de la ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracinenu, en déplacement à Bourges. Elle hausse le ton au micro RTL de Christian Panvert.
Nous veillerons de très près à ce que ce contrat soit respecté
Roxana Maracinenu
"Nous veillerons de très près à ce que ce contrat soit respecté, que les engagements pris soient maintenus parce qu'il en va aujourd'hui de la survie, non seulement du football professionnel, mais du football tout court. Quand des engagements contractuels sont pris, il s'agit de les respecter".
Seulement, depuis la signature du contrat record entre Mediapro et la LFP, la crise sanitaire et économique est passée par là. Selon nos informations, non commentées et non confirmées, 278.000 personnes se seraient abonnées à Téléfoot, la chaîne créée par Mediapro, qui en vise au moins 3,5 millions.
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