"Ils sont à l'agonie, achevez-les". La banderole déployée mercredi 19 janvier par un groupe de supporters ultra lyonnais aux grilles du centre d'entraînement du club n'a pas été du goût des dirigeants rhodaniens, qui ont rapidement exigé de la retirer avant de la condamner. "Aucune rivalité sportive ne peut justifier de tels propos, encore plus quand ils prennent ensuite corps négativement dans nos stades".
En réponse, le groupe d'ultras du virage sud à l'origine de la banderole a répondu par une nouvelle banderole déployée devant le parvis du Groupama stadium dans laquelle il "condamne le jeu proposé par l'OL à l'intérieur des infrastructures de L1 depuis des années". Cet échange tendu intervient dans un contexte de difficultés entre le club rhodanien et ses groupes de supporters ultras.
Vainqueur à Troyes (0-1) lors de la dernière journée après quatre nuls et une défaite en championnat, Lyon aborde le derby en 11e position. Malgré l'arrivée de Pascal Dupraz en remplacement de Claude Puel, les Verts sont toujours 20es à cinq longueurs du 19e, Bordeaux. Ils n'ont gagné que deux matches cette saison en Ligue 1, en novembre. À l'aller, ils avaient toutefois tenu l'OL en échec (1-1) début octobre.
Le derby entre Lyon et Saint-Étienne en ouverture de la 22e journée de Ligue 1 se disputera devant 5.000 spectateurs en raison de la jauge imposée par l'État dans le cadre des mesures sanitaires. Jeudi 20 janvier, les supporters des Verts ont reçu du ministère de l'Intérieur l'interdiction de se déplacer.
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