Incidents OL-OM : le trajet des bus lyonnais mis en cause

Plusieurs bus lyonnais ont été caillassés par des supporters marseillais, dimanche soir. Fabio Grosso, l'entraineur des Gones, a été blessé au visage. Le parcours prévu par les autorités était-il adapté ?

Le bus de l'Olympique lyonnais a été caillassé en marge du match de l'OL contre Marseille.

Crédit : Christophe SIMON / AFP

Incidents OL-OM - Le trajet des bus lyonnais mis en cause

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Après le fiasco du choc de Ligue 1 entre l'OL et l'OM, l'heure est à l'établissement des responsabilités. L'Olympico a été reporté, dimanche 29 octobre, après le caillassage de plusieurs bus lyonnais par des supporters de l'OM, lors de leur trajet pour arriver au stade Vélodrome. Des vitres ont été brisés par des objets lancés contre les véhicules et l'entraîneur de l'OL Fabio Grosso a été blessé au visage. Neuf individus ont été interpellés par la police.

Si le ministère de l'Intérieur assure qu'il n'y a pas eu de défaillance de la police, certains mettent en cause le tracé du bus de l'Olympique Lyonnais, qui aurait favorisé le caillassage du bus des rhodaniens. Ce circuit est l'un des quelques trajets habituellement choisis en fonction de la circulation pour accompagner les bus dans l'enceinte du stade Vélodrome.

Sauf qu'en ce moment, d'importants travaux de voirie rendent difficiles les accès aux abords du stade, d'où un engorgement propice à l'attaque des bus, avec des munitions à portée de main. Mickaël, qui a assisté à toute la séquence, explique : "Ça crée un ralentissement à ce niveau-là, juste en face. C'est un commando, ça a duré trois ou quatre minutes et honnêtement, la préfecture, pour ce qui est de la sécurité, a été totalement dépassée malgré le déploiement policier qui était énorme", témoigne-t-il.

L'arrivée des sept bus lyonnais, dont celui des joueurs, s'est effectuée alors que les nombreux supporters marseillais se rendaient au stade et que la circulation n'avait été que momentanément coupée. À titre de comparaison, les mesures de sécurité prises pour les rencontres de la Coupe du monde de rugby au Vélodrome étaient plus importantes, alors que la situation était moins à risque. Toutes les rues autour du stade avaient notamment été interdites à la circulation pour l'occasion.

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