Dans les dessous de l'actualité mercredi 23 mars, les dessous de la bouderie de Kyllian Mbappé. La veille, l'attaquant de 23 ans a refusé de participer à des opérations marketing avec les Bleus à Clairefontaine, tournage de publicités, les photos pour les sponsors de l'équipe de France... Ce boycott est assez inédit. Que s'est-il passé exactement ?
Cette journée du mardi 22 mars débute par une matinée classique de début de rassemblement, avec cet exercice imposé aux joueurs, un peu au pas de charge et qu'ils apprécient tous moyennement. Mais c'est contractuel : ils signent une charte dès leur première convocation pour céder leur droit à l'image image collectif.
Cela veut dire qu'ils doivent, par groupe de cinq, se rendre disponible pour des opérations marketing et commerciales avec chaque partenaire de la sélection nationale. Mais cette fois, le joueur du PSG ne souhaite pas se prêter au jeu. Le président de la Fédération Noël Le Graët tente bien de le faire changer d'avis, mais sans succès.
Il y a en fait deux points de tension entre Mbappé et la FFF. Le premier, c'est la question de l'image. Cela faisait des mois que le malaise couvait. Comme d'autres joueurs de cette nouvelle génération, le champion du monde 2018 fait très attention à son image. Ses sponsors personnels sont limités et triés sur le volet.
Il ne veut par exemple pas être associé à ce qu'il considère être de la malbouffe, et se retrouver adossé à une marque, via les Bleus, à qui il a fermé la porte en refusant au passage une coquette somme d'argent. Il n'est pas seul : on se souvient de Cristiano Ronaldo écartant des bouteilles de soda en conférence de presse pour les remplacer par des bouteilles d'eau.
Et puis il y a aussi une question d'argent derrière, surtout de son utilisation. Kylian Mbappé aime avoir un regard précis sur tout ce qui le concerne et il estime, à tort ou a raison, qu'il y a un manque de transparence sur la redistribution de l'argent généré par ces contrats collectifs, et que le football amateur n'en profite pas assez. Un argument que réfute la Fédération.
Oui, les Bleus font gagner de l'argent, mais cela finance les autres sélections, toutes déficitaires, ou le centre de formation de Clairefontaine, dont est issu l'enfant de Bondy. Sur ce point, une réunion devrait avoir lieu prochainement pour clarifier les choses. Les deux parties sont bien conscientes qu'il faut très vite faire retomber le soufflé en terme d'image.
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