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Coupe du monde 2022 : Didier Deschamps est-il le meilleur sélectionneur du monde ?
PODCAST - Dans cet épisode de "Focus", Marion Calais dresse le portrait de Didier Deschamps. Ancien joueur reconverti en sélectionneur, la tête pensante des Bleus continue d'inscrire son nom dans l'histoire du football français, en conciliant adaptation et exigence.
L'entraîneur-chef de la France Didier Deschamps regarde ses joueurs participer à une séance d'entraînement au stade Jassim-bin-Hamad de Doha le 6 décembre 2022, lors de la Coupe du monde de football Qatar 2022.
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
Le sujet du jour. À la tête des Bleus depuis plus de 10 ans, Didier Deschamps, quasiment émérite, en veut toujours plus. Réputé exigeant, le sélectionneur a su s'imposer comme un leader adapté à ces joueurs, issus d'une nouvelle génération. Si le statut de sélectionneur ne bénéficie jamais d'une pérennité attestée, c'est mal connaître l'ancien champion du monde, dont la quête de titres est inébranlable.
Après avoir emmené son clan à la finale de l'Euro 2016, jusqu'à décrocher la deuxième étoile lors de la Coupe du monde 2018, le Basque est élu meilleur coach par la Fifa la même année. Fervent défenseur de la performance, Didier Deschamps n'a cessé d'assumer ses choix d'évincer ou non plusieurs de ses joueurs, ne cherchant pas plaire, mais à gagner, au risque de déclencher les critiques. Si la carrière de Deschamps n'a pas toujours fait pas l'unanimité, elle a cependant toujours été de pair, avec cette chance, cette "baraka" devenue auprès de Michel Platini et de nombreux supporters, incontestable.
Pourquoi on en parle ? Comment
le champion du monde 98 s'est-il mué en sélectionneur incontesté ? Va-t-il poursuivre sa carrière à la tête des Bleus ?
Citation. "C'est un visionnaire Didier Deschamps, il a toujours un coup d'avance donc forcément, il est surprenant. Il a raison avant les autres, neuf fois sur dix et quand il a tort, ce qui arrive aussi aux meilleurs, c'est un excellent politique. Vous ne lui ferez jamais admettre qu'il a fait une erreur. Un peu par orgueil sûrement, mais surtout par stratégie parce qu'il pense constamment à la suite. Il a besoin que son autorité reste intacte", explique Philippe Sanfourche, chef de la rubrique foot et envoyé spécial de RTL, au Qatar.
