Coupe du monde 2022 : comment fonctionne la climatisation dans les stades

LES DESSOUS DU MONDIAL (3/7) - À deux mois du coup d'envoi de la Coupe du monde 2022 de football au Qatar, focus sur une autre dossier polémique qui entoure la compétition à venir : la débauche d'énergie qu'elle va nécessiter.

Vue intérieure du stade Al-Janoub de Al-Wakrah, au Qatar

Crédit : KARIM JAAFAR / AFP

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Dans deux mois débutera la Coupe du monde au Qatar (20 novembre-18 décembre). Durant toute la semaine, RTL a choisi de poser ces valises dans cet émirat, qui durant un mois va devenir l'épicentre du football mondial. Mercredi 21 septembre, gros plan sur une autre dossier polémique qui entoure la compétition à venir : la débauche d'énergie qu'elle va nécessiter, notamment en raison de ces stades climatisés.

Direction le stade Al-Janoub de Al-Wakrah (40.000 places), au sud de Doha, où les Bleus joueront leur premier match face à l'Australie le mardi 22 novembre (17h heure française). Il s'agit de l’enceinte la plus élaborée en matière de climatisation, avec autour de la pelouse, environ 180 bouches d’aération. L’air y sort à 17 degrés ce jour-là. Il a fallu 10 ans d’étude pour mettre le système au point.

L’idée n’est toutefois pas de climatiser tout le stade, mais de créer une bulle d’air autour du terrain. Et dans Al-Janoub, même les tribunes sont équipées. "En-dessous des sièges du public, vous voyez, vous avez les diffuseurs pour l’air conditionné, explique le responsable du stade, William Morales. La climatisation n’est pas partout : uniquement, où il y a besoin, autour des joueurs et des supporters".

Les températures moyennes en novembre-décembre se situent autour de 26-28 degrés. Au vu de la polémique, le Qatar annonce ne pas vouloir forcément se servir de la climatisation, mais veut la conserver pour l’utilisation des stades ensuite, tout au long de l’année.

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