En 1982 Diego Maradona arrive en Europe, il signe au FC Barcelone. Il a une réputation déjà un peu écornée, parce qu'il n'a pas brillé lors de la Coupe du Monde. À Barcelone, "c'est aussi la découverte de la bamboche, des rails de cocaïne, pas très compatible avec la carrière de footballeur", explique Flavie Flament.
À cette époque, est-ce que Maradona se dopait-il en plus de prendre de la cocaïne ? "Dopage, pour moi non, jamais", démarre Didier Roustan, journaliste et chroniqueur sur la chaîne l'Équipe, auteur du podcast Roustan Foot, au micro de Jour J.
"Et ce qui se faisait à l'époque de Naples plus tard [1984, ndlr], parce qu'il y avait des contrôles anti-dopage qui étaient un petit peu bidons. Mais, quand il était contrôlé, il avait comme ordre de ne plus faire la fête, de ne plus prendre de la cocaïne à partir du mercredi soir. Il pouvait le lundi et le mardi et les matchs étaient le dimanche", poursuit Didier Roustan. "S'il prend [de la cocaïne, ndlr] le jeudi, il y aura encore des traces le dimanche, s'il termine mercredi soir; il est peinard, ajoute-t-il.
Sauf "qu'on ne peut pas avoir de contrôle sur Maradona", et s'il n'arrêtait pas de prendre de la cocaïne, "un partenaire à lui urinait dans une fiole" avec laquelle Maradona partait et c'est ainsi qu'il passait les contrôles anti-dopage. "C'est vieux comme le monde ça", conclut Didier Roustan.
Tous les jours dans Jour J, de 20h à 21h sur RTL, Flavie Flament vous fait découvrir les grands moments d’actualité qui ont marqué la mémoire collective.
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