"C'est un week-end de rêve" : le président du Paris FC, Pierre Ferracci, revient sur RTL sur la montée en Ligue 1 de son équipe

Pierre Ferracci, président du Paris FC, a célébré, ce week-end, la montée historique de son club en Ligue 1 et la victoire en Coupe de France féminine. Il évoque les nouvelles perspectives de son club au micro de RTL.

Pierre Ferracci, le 20 novembre 2024, au centre d'entraînement du Paris FC à Orly

Crédit : Anne-Christine POUJOULAT / AFP

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"Après quatre barrages perdus, c'est la bonne ! C'est un bel aboutissement." C'est un Pierre Ferracci aux anges qui s'est présenté ce dimanche 4 mai au micro de RTL. Assuré vendredi 2 mai au soir d'une montée en Ligue 1, attendue depuis 46 ans, le président du Paris FC a également fêté la victoire de ses joueuses en finale de Coupe de France, le samedi 3 mai, face au PSG.

"Un week-end de rêve" qui ouvre beaucoup de perspectives, explique le président du deuxième plus gros club parisien de football dans On refait le sport. "Ça récompense un travail formidable de toutes les équipes qui m'entourent depuis une douzaine d'années. Ce n'est pas facile de bâtir le deuxième club parisien. C'est compliqué, les infrastructures ne sont pas tout à fait là. On est en train de les développer activement avec l'arrivée de la famille Arnault et de Red Bull. C'est un immense soulagement et c'est une immense joie surtout", raconte-t-il au micro de Jean-Michel Rascol.

L'an prochain, il y aura donc un derby entre le PFC et le PSG. Une joie pour Pierre Ferracci, qui estime que "le derby est le sel du football" : "On le voit bien avec Lille-Lens ou Saint-Étienne-Lyon. Après, on est très loin du PSG pour l'instant. On va s'installer tranquillement en Ligue 1, avec beaucoup d'humilité, pas mal de prudence, mais ça n'empêche pas ni l'ambition ni la détermination des nouveaux actionnaires et du club. Nous avons un potentiel économique de développement très puissant et nous allons nous installer en Ligue 1 avec le souci d'y rester", martèle-t-il.

Ambitieux mais avec humilité

Un derby plus proche que jamais, le Paris FC s'installant au Stade Jean-Bouin, voisin d'une rue du Parc des Princes, le stade du PSG, et délaissant le Stade Charléty. "On est très attaché à Charléty, mais c'est un stade qui n'est pas fait pour le football. On est très loin du terrain, il n'y a pas d'hospitalité : on a le meilleur sponsoring de Ligue 2, on a parfois du mal à recevoir correctement nos partenaires", justifie le président du PFC. Pour le choix de Jean-Bouin, il explique qu'être en Ligue 1, "ça change la vie" et qu'il "fallait changer" de stade, grâce à un accord avec le Stade Français. Le Paris FC va également terminer des travaux dans son camp de base à Orly qui va plus que doubler de taille pour "se mettre au diapason des ambitions du club."

Côté budget, le PFC veut changer de dimension tout en ne copiant pas le voisin, le PSG : "Je suis en train de travailler là-dessus. On va faire un budget, mettre les moyens économiques de se maintenir en Ligue 1 la saison prochaine." Un budget qui ne peut être décorrélé de la crise des droits télévisés du championnat : "Il y a une crise économique profonde aujourd'hui sur le plan des droits audiovisuels, quelque chose qui n'est pas très satisfaisant pour les clubs de Ligue 1 comme de Ligue 2. Définir le budget, c'est prend en compte ce terme de l'équation. J'espère que Nicolas de Tavernost fera un gros travail pour nous sortir de l'impasse dans laquelle la Ligue s'est mise", explique Pierre Ferracci.

Mercato, formation, objectifs

Côté mercato le président du Paris FC veut faire "équipe compétitive" tout en gardant "une bonne partie de l'effectif (actuel) parce qu'ils le méritent". Il l'assure : "il y aura du changement parce qu'on est en Ligue 1 et qu'effectivement, il faut se mettre au diapason. On va faire preuve d'humilité et on ne brûlera pas les étapes. Cependant, l'ambition serait à terme de s'installer dans la première partie du classement et donc de viser les coupes européennes. Aujourd'hui la Ligue 1 c'est la première moitié du tableau qui joue l'Europe et la deuxième moitié qui joue à ne pas descendre. On va s'efforcer dans un premier temps de ne pas descendre et ensuite de s'installer dans la première partie du tableau."

Pour renforcer l'équipe, Pierre Ferracci compte également sur les jeunes : "L'objectif est aussi de faire deux très beaux centres de formation. Le moteur économique de demain c'est et ça restera toujours la formation et en région parisienne on aurait tort de ne pas regarder le potentiel que cette région représente. C'est un objectif qui est aussi important que de viser telle ou telle place : avoir vraiment un centre de formation d'excellence. Je crois que la région parisienne le mérite, le PSG est passé par là et a un très beau centre de formation, on va faire de même, demain", conclut-il.

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