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Ligue 2 : le Paris FC assure sa montée en Ligue 1, un second club de la capitale dans l’élite
Les joueurs du Paris FC n'avaient plus qu'à terminer le travail : malgré leur match nul contre Martigues, les Parisiens assurent leur montée en Ligue 1.
Des supporters du Paris FC assistent au match de football de Ligue 2 entre le PFC et Amiens au Stade Charlety à Paris, le 11 janvier.
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
C'est historique : la saison prochaine, il y aura deux clubs de la capitale dans l'élite du football français. Dès le mois d'août prochain, le Paris Saint-Germain retrouvera donc un derby avec l'arrivée, en Ligue 1, du Paris FC, 46 ans après sa dernière apparition dans le premier échelon.
Tenu en échec par Martigues (1-1), ce vendredi 2 mai, le PFC a assuré sa montée grâce au match nul du FC Metz, troisième provisoire, contre Rodez (3-3), lors de la 33e et avant-dernière journée de championnat.
Le développement du club se poursuit donc après le rachat, en fin 2024, du PFC par la famille Arnault, via le groupe Agache Sport, à hauteur de 52 %. Dans cette opération, RedBull a acquis 10 % du club.
Le Paris FC obtient donc le deuxième ticket et accompagnera donc le FC Lorient, officiellement promu depuis une semaine.
Objectif : maintien
Dans un premier temps, le club souhaite se stabiliser dans l'élite avant de viser dans quelques saisons "les places européennes", selon Pierre Ferracci, le président historique. "Il faut commencer par éviter tout accident industriel qui consisterait à nous voir repartir en Ligue 2 dès la fin de saison prochaine", prévient le dirigeant, qui laissera sa place à l'un des enfants de Bernard Arnault en 2027, probablement à Antoine qui l'accompagne depuis le rachat.
"Monter a été une lutte acharnée", rappelle Stéphane Gilli, l'entraîneur depuis deux saisons, qui restera en poste l'an prochain. "Avec Lorient, Metz et Dunkerque, on s'est battu chaque week-end. Cette montée met en lumière tout le travail accompli depuis des années".
Si le PFC est en avance sur les temps de passage fixés lors de son rachat, une tâche gigantesque reste à accomplir pour répondre aux attentes. Dans le recrutement tout d'abord, pour assurer le maintien en Ligue 1. "On va renforcer l'équipe. Voir à quels postes il faut à tout prix mettre des joueurs qui ont l'expérience pour atteindre cet objectif de façon sereine", dit Ferracci.
L'effort porte aussi sur le budget. Le PFC disposait de 30 millions d'euros environ en Ligue 2 quand Montpellier, relégué mais 8e budget de Ligue 1, en dépensait 50 millions pour sa seule masse salariale. "Il faut prendre en compte cette catastrophe industrielle que sont les droits TV. Grâce à des actionnaires solides, je peux le faire sereinement, mais l'objectif n'est pas de jeter l'argent par les fenêtres", ajoute Pierre Ferracci, soulignant que la DNCG a demandé "de la prudence dans les transferts".
