L'image sportive de la nuit nous vient des États-Unis où l'US Open a lieu. Ce dimanche 6 septembre, Novak Djokovic a été disqualifié. Dans un excès d'énervement, une de ses balles a frappé une juge de ligne. Un moment qui va rester dans l'Histoire du tennis car c'est la première fois qu'un numéro un mondial est disqualifié en plein tournoi du Grand Chelem.
Pendant son match, Djokovic ne semble pas de bonne humeur, il boue, perd une série de points. Le Serbe a une douleur à l'épaule gauche qui n'arrange rien. Il sert mais perd le premier jeu. Il est à 6-5. Novak Djokovic comprend alors qu'il va perdre le set. De rage, il sort une balle de sa poche puis il la frappe en arrière sans regarder. On entend alors un cri sourd.
Le joueur se retourne, sa balle a frappé à haute vitesse la gorge d'une juge de ligne. La juge souffre visiblement puisqu'elle se retrouve au sol. Le joueur se précipite pour l'aider. Elle arrive tout de même à se relever sans trop de mal. Mais pendant ce temps-là, il y a des discussions, que faire ? Le juge finalement décide de disqualifier Novak Djokovic.
Beaucoup de téléspectateurs ont exprimé leur étonnement sur les réseaux sociaux. Mais c'est bien la règle. Les joueurs peuvent être exclus pour avoir frappé une balle ou lancé une raquette sans intention de nuire si quelqu'un est blessé sur le terrain.
Un événement fâcheux pour Djokovic mais également pour les organisateurs de l'US Open. Ce grand Chelem est déjà particulier puisque il n'y a pas de spectateurs, Rafael Nadal est absent, Roger Federer aussi. Et maintenant Novak Djovokovic, qui avait longtemps négocié avant de venir jouer.
Le numéro un mondial va devoir payer comme pénalité toutes les primes payées pendant le tournoi, et 20.000 dollars pour être reparti immédiatement en voiture sans répondre aux journalistes. Sur Instagram, il a écrit : "Toute cette situation m'a laissé vraiment triste et vide. Je suis extrêmement désolé de lui avoir causé un tel stress. C'était involontaire. Je dois travailler sur ma déception et transformer tout cela en leçon."