Il ne fait pas partie des grands favoris de ce 9e Vendée Globe. Mais, c’est sûr, Fabrice Amedeo sera l’un des sérieux prétendants aux places d’honneur de ce tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, qu’il va effectuer sur un bateau rapide. Un bateau également équipé de deux capteurs océanographiques qui offriront à une vingtaine de scientifiques des données précieuses sur l’état des mers et la pollution des océans.
C’est à l’âge de 3 ans, avec son père Jacques, que l'homme aujourd'hui âgé de 43 ans a découvert la voile. Il se passionne véritablement pour ce sport à l’adolescence en s’inscrivant aux premières régates. S’en sont suivis des participations à la Transat AG2R, à la Solitaire du Figaro, à la Route du Rhum et à la Transat Jacques Vabre en Class40. Une progression logique qui l’a amené, il y a cinq ans maintenant, à la catégorie reine de l’Imoca.
Depuis, la mer est la deuxième maison de ce journaliste détenteur d’une Maîtrise de philosophie et d’un diplôme de sciences politiques. Sa vie est désormais dédiée à 100% à la voile, dans ses écrits et sur son monocoque. Jusqu’ici, il était encore entre deux eaux, mi-journaliste, mi-marin. Quand il s’est engagé en 2016 sur la plus ultime des courses en haute mer, il venait juste, après un long congé sabbatique, d’abandonner son statut de salarié du Figaro pour endosser à plein temps celui de skipper.
De sa première expérience sur le Vendée Globe, il est revenu croqué, passionné, mordu, avec, cerise sur le bateau, un tour du monde bouclé en 103 jours. Cette 11e place lui a offert la reconnaissance de ses pairs. Il était donc écrit qu'il y aurait une deuxième fois. D’autant que durant ces quatre années écoulées, Fabrice Amedeo a enrichi son CV de skipper et a continué à communiquer sa passion, dont il sait dépeindre les ressorts dans les livres qu’il lui a consacrée.
Et comme il sait toujours aussi bien manier la plume et le verbe, ce fut un atout majeur pour reconduire et convaincre son partenaire "Newrest", déjà présent en 2016, et amadouer "Art & Fenêtres" pour cette édition 2020. C’est sur un monocoque dernier cri, qui avait permis à Pieter Heerema de boucler le Vendée Glove à la 17e place en 2017, que Fabrice Amedeo va donc prendre le départ.
Des ambitions certaines, mais mesurées
Fabrice Amedeo
"C’est un bateau à foils de dernière génération, explique-t-il. C’est aussi l’un des sistership du 'Banque Populaire' d’Armel Le Cléac’h, le dernier vainqueur. Avec lui, j’ai donc des ambitions certaines, mais mesurées. Et pour donner un sens à ce nouveau tour du monde, il fallait que je participe à ma manière, à la préservation de notre planète".
Ce deuxième Vendée Globe sera donc bien différent du premier, le skipper s’étant donné les moyens de conquérir les mers, aussi rugissantes soient-elles, mais aussi de faire briller les yeux de Joséphine, Louis et Garance, ses trois filles, très concernées par l’avenir de nos océans.
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