"Tout le monde tousse dans le peloton" : sur le Tour de France, de nombreux coureurs tombent malades

Les organismes des cyclistes sont fatigués. Depuis plusieurs jours, de nombreuses précautions ont été prises par le Tour de France. 

Devant le bus de TotalEnergies, Alexandre Delettre attend pour une interview. Cependant, en arrivant, il est hors de question de le saluer. Le coureur de 24 ans fait un pas en arrière et sort un masque chirurgical. Il n'est pas malade, mais son coéquipier Thomas Gachignard, oui. Depuis lundi 21 juillet, il souffre de maux de ventre. Dès les premiers kilomètres de l'étape du Ventoux, le niortais est retardé, en pleurs sur le vélo. Il terminera 31 minutes derrière le vainqueur, Valentin Paret-Peintre.
 
Si TotalEnergies a mis en place de tels gestes barrières, c'est parce qu'elle a déjà perdu son leader. Depuis le départ de Steff Cras, également malade, l'équipe s'est adaptée. Face à ses proches, Alexandre Delettre tente d'expliquer l'utilité de ces gestes préventifs. L'un d'entre eux est d'isoler les coureurs dans des chambres individuels. Un détail parmi tant d'autres dans la stratégie de Jean-René Bernaudeau, le manager de l'équipe. De plus, le bus TotalEnergies est fréquemment désinfecté. 

Est-ce qu'un virus traine dans le peloton ?

Selon Tadej Pogačar, "tout le monde tousse dans le peloton", lui-même touché par un rhume. Mathieu Van der Poel a lui dû abandonner pour une pneumonie. Samuel Maraffi, responsable médical de TotalEnergies s'est exprimé au micro de RTL. D'après lui, il y a toujours un moment où les coureurs sont vulnérables durant le Tour de France. Cependant, le problème est clair pour cet homme, "le cyclisme est le sport populaire par excellence, la course ne s'arrête jamais et il est donc difficile de récupérer".