"Vingegraal", titre lundi 25 juillet le quotidien L'Équipe, au lendemain du premier sacre du Danois Jonas Vingegaard (25 ans) sur le Tour de France. Le coureur de la Jumbo-Visma signe par ailleurs la vitesse moyenne la plus rapide de l'histoire de la Grande Boucle : 42,026 km/h. Le précédent record était de 41,654 km/h, en 2005, année de la dernière victoire de Lance Armstrong (effacée depuis des tablettes).
Ce chiffre interpelle forcément, mais pour Emmanuel Hubert, manager de l'équipe Arkéa-Samsic, il y a des explications. "On est toujours parti avec un vent assez favorable et un engouement pour le début d'étape. Et on sait que chez les professionnels, à partir du moment où ça part vite, ça ne finit jamais doucement, ça finit toujours plus vite. Après, il y a aussi le matériel qui fait qu'il y a beaucoup de choses qui vont très très bien. Il ne faut pas chercher plus loin".
Un peloton qui a roulé à vive allure et ça dès le départ des étapes, que ce soit au Danemark, dans les Alpes ou dans les Pyrénées. Pour Benoît Cosnefroy de l'équipe AG2R-Citroën, la physionomie du parcours a aussi joué. "Il n'y a pas eu d'étapes de transition, il n'y a pas eu d'échappée fleuve, il n'y a jamais eu vraiment de pause, ça a toujours roulé vite". Une vitesse folle qui a donc épuisé le peloton, presque autant que la chaleur qui s'est souvent invitée pendant ces trois semaines.
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