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Tennis : le numéro 1 mondial Jannik Sinner "déçu et surpris" par la suspension demandée par l'Agence antidopage
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) va devoir trancher dans cette affaire impliquant l'Italien Jannik Sinner, actuel numéro un mondial.
Le joueur italien Jannik Sinner en septembre 2024 à Milan.
Crédit : Piero CRUCIATTI / AFP
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Jannik Sinner, vainqueur cette saison de l'Open d'Australie et de l'US Open, fait encore parler de lui. L'Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé, samedi 28 septembre, avoir fait appel et réclame une suspension d'une à deux années de l'actuel numéro un mondial.
Le joueur italien avait été blanchi par l'ITIA, l'agence en charge de l'antidopage dans le tennis, après avoir testé positif à deux reprises au clostébol, un stéroïde anabolisant, en mars dernier lors du tournoi d'Indian Wells. "On ne peut pas tout contrôler. Je suis bien sûr très déçu et aussi surpris", a confié Jannik Sinner, actuellement engagé dans un tournoi du côté de Pékin, après cette annonce de l'AMA.
Des quantités infimes de ce stéroïde ont été retrouvées dans les urines du sportif. Le joueur italien a expliqué "que la substance avait pénétré dans son organisme à la suite d'une contamination par un membre de son staff, qui avait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol pour soigner une petite blessure".
Une décision du TAS attendue
En première instance, un tribunal indépendant avait conclu que Sinner n'avait commis "aucune faute ou négligence". Pour l'AMA, cette décision n'est "pas correcte au regard des règles applicables". À Pékin, le joueur de 23 ans s'est dit "convaincu d'être reconnu innocent". Le Tribunal arbitral du sport (TAS) va être amené à trancher dans ce dossier.
La décision de l'ITIA avait suscité de nombreuses réactions du côté de ses collègues joueurs. Certains, à l'image de l'Australien Nick Kyrgios ou du Français Lucas Pouille, n'ont pas hésité à exprimer leur colère. "Faut peut-être arrêter de nous prendre pour des cons non...?", avait glissé le sportif tricolore sur son compte X (ex-Twitter).
