"Ah non, ne commence pas, je n’ai pas regardé". Gaël Monfils ne veut pas entendre parler de son tableau à l'Open d'Australie, qui s'est drastiquement dégagé avec le départ de Novak Djokovic, expulsé d'Australie après l'annulation de son visa. Dans la logique des choses, le numéro 1 mondial pouvait affronter le Français en huitièmes de finale et le bilan est sans appel : 17 victoires pour le Serbe en 17 confrontations.
Djokovic étant remplacé par Caruso, 150e joueur mondial, la voie semble donc dégagée pour Gaël Monfils. "Je sais juste que je joue peut‐être Bublik ou Escobedo et que ma première tête de série, c’était Garin. Je n’ai pas besoin d’en savoir plus", a déclaré le Français après sa victoire au premier tour ce lundi, face à Federico Coria.
En effet, La Monf, 20e mondial, pourrait affronter le Chilien (19e) au 3e tour et potentiellement un adversaire plus faible en huitièmes. "J’ai l’impression qu’il y avait quelqu’un (Djokovic) dans ma partie de tableau", ironise le Français en conférence de presse. L'occasion est donc belle et inespérée pour Monfils, d'atteindre les quarts de finale d'un Grand Chelem, ce qu'il n'a plus réalisé depuis l'US Open 2019.
Il y a une autre raison d'y croire, c'est la bonne forme du Français, qui a remporté le tournoi d'Adelaïde début janvier, son premier titre depuis 2 ans, mettant fin à une période de grands doutes. Espérons qu'il ne soit pas gêné par un problème aux cervicales, ressenti mi-janvier. À noter que lors des 6 derniers Grands Chelem, aucun joueur Français n'a atteint le stade des huitièmes de finale.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.