"C'est très agréable. C'est un des gros points positifs de tout ce qui se passe". Pour la première fois depuis son départ pour les États-Unis et la NBA (aux Denver Nuggets) en 2012, Evan Fournier a du temps devant lui pour profiter de Paris et de la France, "du temps pour moi, pour voir ma famille, mes amis (...), pour vivre une vie de Parisien", en dépit du couvre-feu. "Sincèrement, ce n'est pas si dur que ça".
Du temps, aussi, pour se livrer sans langue de bois. "On va dire que je suis fou mais je passe toute l'année à Orlando, en Floride, où il fait très chaud : j'aime bien mettre un pull", confie-t-il encore. Le basketteur français de 27 ans (2,01 m) a rejoint le Magic en 2014. Cette saison, son club a été éliminé au 1er tour des playoffs par les Milwaukee Bucks. Son avenir est-il toujours à Orlando ? "Je ne sais pas (...) Je ne suis pas en mesure de répondre maintenant".
Ce qui est sûr, en revanche, c'est qu'il retrouvera l'équipe de France avec gourmandise fin novembre pour la suite des qualifications à l'Euro 2022 face à la Grande-Bretagne (le 26) et l'Allemagne (le 29). "Ce n'est que deux matches mais on prend. Ça nous fera une semaine complète". Les Bleus, ils espèrent aussi les retrouver l'an prochain pour les JO de Tokyo (23 juillet-8 août), même si les joueurs de NBA ne seront peut-être pas autorisés à s'y rendre. "Ce serait vraiment un crève-cœur de ne pas y aller".
Trump me fait vraiment rire
Evan Fournier
Autre sujet abordé dans cette émission, l'élection présidentielle américaine du 3 novembre, avec un duel entre Donald Trump, qui le "fait vraiment rire", et Joe Biden. "Bien sûr", le Président sortant le fait aussi "flipper".
Quel est son pronostic ? "J'entend un peu tout et n'importe quoi. Au début de la campagne, c'était quasiment que Trump, Trump, Trump, et c'est vrai qu'il a tellement mal géré le virus (...) que je pense que ce sera peut-être Biden qui va réussir à lui passer devant. Mais encore une fois, le système de votes est tellement compliqué aux États-Unis... À voir".