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"Mettez des passionnés" : le coup de gueule d’Henri Leconte sur les loges vides à Roland-Garros

Les spectateurs de Roland-Garros sont la plupart du temps au rendez-vous pour soutenir les joueurs. Mais sur le court Philippe-Chatrier, les premiers rangs sont parfois vides. Une situation qui déplaît à Henri Leconte.

Lors du match de Varvara Gracheva, de nombreuses loges étaient vides sur le Court Philippe-Chatrier

Crédit : Franck FIFE / AFP

Le coup de gueule d'Henri Leconte sur les loges vides

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Henri Leconte - édité par Justine Audollent

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Pour le match de Gaël Monfils ce mardi 27 mai en night session, il y avait une ambiance de folie sur le court Philippe-Chatrier à Roland-Garros. Mais cela n'a pas toujours été le cas lors de cette journée, notamment lors de la défaite de la numéro 1 française, Varvara Gracheva, où de nombreuses loges étaient vides. Une situation qui a mis en colère Henri Leconte. 

"J'ai un vrai coup de gueule parce que, encore une fois, pour le premier match, les gradins étaient vides. Il n'y avait personne dans les loges, ils étaient tous en train de se sustenter, de penser à autre chose qu'au tennis. Et à chaque fois, ils critiquent le tennis féminin en disant qu'on n'a pas de résultat. Mais pour une fois, quand on a une Française qui joue en premier match, il n'y avait personne", explique le consultant RTL. 

"Je demande simplement à qu'on réfléchisse à pouvoir modifier un petit peu ce central de Philippe-Chatrier, de rehausser les loges et de mettre les gens en bas qui sont vraiment des passionnés et qui, eux, n'attendent que ça. Vous allez me dire que ça peut coûter de l'argent, ce n'est pas grave", poursuit-il. 

L'ancien joueur de tennis compare cette situation à celle des autres tournois du Grand Chelem. "On n'a pas ce problème là à Wimbledon, on n'a pas ce problème là à l'Open d'Australie et on n'a pas ce problème là à l'US Open. Il n'y a qu'à Roland-Garros. Donc s'il vous plaît, réfléchissez, mettez des passionnés en bas. Moi je l'ai vécu avec les Jeux Olympiques, c'était exceptionnel, c'était un moment magique", conclut-il. 

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