Léon Marchand allège son programme pour les mondiaux de natation et renonce aux 200 m brasse et papillon

Après des Jeux olympiques dominés de la tête et des épaules, Léon Marchand débarque à Singapour en grand favori. Mais pour remplir ses objectifs (dont un record du monde), il a décidé d'alléger son menu.

Léon Marchand, quadruple médaillé d'or aux JO de Paris 2024.

Crédit : Manan VATSYAYANA / AFP

Léon Marchand allège son programme et renonce aux 200 m brasse et papillon aux mondiaux de natation

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Léon Marchand a décidé d'alléger son programme pour les Mondiaux de natation qui débutent ce dimanche 27 juillet à Singapour. Le Toulousain a décidé de faire l'impasse sur les 200 m brasse et papillon afin de se concentrer sur les 200 m 4 nages et le 400 m 4 nages. Quatre épreuves pour lesquelles il avait été sacré lors des Jeux olympiques de Paris.

"C'est un choix stratégique", assure Nicolas Castel, son entraîneur à Toulouse, qui l'accompagnera à Singapour. Car Léon Marchand a un objectif en tête : battre le record du monde du 200 m 4 nages. En réalisant 1'54"06 à Paris, il avait manqué d'un rien d'effacer des tablettes la marque historique de l'Américain Ryan Lochte (1'54"00), qui n'a jamais été battue depuis les Mondiaux de Shanghaï en 2011. Mais à sa décharge, il s'agissait de sa quatrième et dernière course individuelle. Le roi Léon était alors un peu émoussé par sa fantastique semaine.

Une "tempête" après les Jeux

En faisant une croix sur deux courses à Singapour, il réduit ainsi son menu drastiquement. Car avec les relais, Léon Marchand aurait pu prendre le départ de quinze courses. Désormais, il n'en aura plus que huit ou neuf. Raison de plus de croire à un record du monde : il débutera ses Mondiaux par ce 200 m 4 nages. Il sera donc encore frais et sera dans des conditions optimales. D'ailleurs, c'était dans ces conditions qu'il avait réussi à battre le record de Michael Phelps sur 400 m 4 nages, lors des Mondiaux de 2023.

Aussi, le Toulousain a reconnu ne pas être dans la même forme que lors des Jeux olympiques de Paris. "J'ai pris une tempête. Même si c'était une tempête positive, c'était une tempête quand même", a-t-il expliqué. L'après-JO a donc été compliqué. "Il y avait énormément de choses à gérer. Ça n'est pas ma zone de confort. J'étais hyper content de le faire, car c'était nouveau, mais au bout de deux ou trois mois, c'est compliqué", a-t-il assuré.

C'est d'ailleurs pour cela qu'il s'est offert un break de trois mois en Australie en début d'année et qu'il n'a repris l'entraînement qu'en avril. Sera-t-il aussi en forme que l'été dernier ? Réponse à partir du mercredi 30 juillet.

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