Ils ont brillé ou non, lors des Jeux olympiques de Tokyo qui se sont achevés dimanche 8 août. Parmi les sports collectifs français, il y avait cinq équipes françaises de sports collectifs en salle et la France est repartie avec cinq médailles dont trois titres. Un extraordinaire succès !
Handballeurs, pour la troisième fois, handballeuses et volleyeurs, pour la première, ont remporté l'or. Le basket n'est pas en reste avec l'argent des messieurs et le bronze des dames. Cela n'a pas forcément inspiré les autres sports puisque la France termine huitième nation avec 10 médailles d'or, 12 en argent et 11 en bronze, pour un total de 33 médailles sur une quarantaine espérées.
Les judokas français ont été les plus grands pourvoyeurs de médailles de ces JO pour la France, avec huit podiums, dont deux titres. La grande dame a été Clarisse Agbégnénou. La porte-drapeau tricolore a remporté les deux en or. D’abord en solitaire dans la catégorie des -63 kg, elle a conclu sa semaine avec l’or dans la nouvelle et intéressante épreuve par équipes mixtes avec notamment Teddy Riner.
L'argent de Rio avait un goût de regret, celui de Tokyo a la saveur de l'or. Florent Manaudou a réussi son pari en décrochant la deuxième place du 50 m nage libre, après s'être éloigné des bassins jusqu'au printemps 2019. Champion olympique 2012, vice-champion olympique 2016 et 2020, Manaudou réussit un incroyable "triplé" et surtout ramène de Tokyo la seule médaille française des bassins.
Du côté des déception tricolore, le cyclisme français. Route, VTT, BMX, piste, la France est arrivée ambitieuse à Tokyo, le président de la Fédération français Michel Callot revendiquant l’objectif de six médailles. Raté ! Ce sera deux médailles de bronze en vitesse par équipes messieurs et à l'américaine.
Pour ce qui est du reste, c'est assez discret sur la route, même si Gaudu a terminé 7e. Fiasco en VTT où les médailles étaient attendues aussi bien chez les filles avec notamment Ferrand-Prévot et Lecomte que chez les garçons avec Sarrou. Gâchis également en BMX, avec trois Français en finales de 8, et une Française, mais aucune podium.
Mission impossible pour Renaud Lavillenie. Le Clermontois visait à 34 ans un troisième podium olympique après l’or de Londres et l’argent de Rio mais le Français, victime d’une entorse à la cheville gauche, mi-juillet, n’a pu défendre ses chances en finale, après s’être blessé à l’échauffement à la cheville... droite. Le Suédois Armand Duplantis était inaccessible, mais la huitième place de Lavillenie, même dans ces conditions, est une déception.
Teddy Riner, double champion olympique des + 100 kg, à Londres et à Rio, préparait Tokyo avec un seul objectif, un troisième titre. L'inquiétude est venue lorsqu'il a révélé une blessure survenue en début d'année et qui l'a éloigné des tatamis deux mois. La déception est venue en quarts de finale, où il a été surpris par le Russe Tamerlan Bashaev. Le Guadeloupéen a tout de même réussi à accrocher le bronze et a conclu son séjour dans la joie de l'or par équipes mixtes. Mais l'essentiel n'était pas là !
Enfin, alors que la grande majorité des sports collectifs ont ramené une médaille, rendant fier tout un pays, le football français s'est totalement déchiré. Plus que l’équipe française elle-même, c’est l'ensemble du football français qui porte la responsabilité de l'élimination au premier tour. L'entraîneur Sylvain Ripoll n’a pu constituer son équipe qu’au dernier moment et avec des joueurs inconnus du grand public. Un seul a réussi ses JO : André-Pierre Gignac, l'attaquant qui évolue au Mexique a inscrit quatre buts dont un triplé contre l’Afrique du Sud.
Parmi les réussites étrangères il y a notamment, Allyson Felix, l’Américaine âgée de 35 ans a décroché la médaille de bronze sur 400 m puis d'or avec le relais 4x400 m. La Californienne s'est installée dans l’histoire olympique. Avec 11 médailles en cinq participations, Allyson Felix devient l'athlète féminine la plus récompensée, devant la Jamaïcaine devenue Slovène Merlene Ottey à 9. Et elle dépasse au palmarès de l'athlétisme la légende Carl Lewis à 10 médailles. Seul le Finlandais Paavo Nurmi a fait mieux avec 12.
Un duel fratricide était attendu entre les Jamaïcaines Elaine Thompson-Herah et Shelly-Ann Fraser-Pryce, et ce fut un récital solo pour la première. Thompson-Herah, qui avait réalisé un doublé 100-200 m à Rio en 2016, a fait encore mieux à Tokyo en ajoutant l’or du relais 4x100 m aux titres sur 100 m et 200 m. C'est la première fois depuis 1988 et Florence Griffith-Joyner qu'une femme accomplit pareil triplé.
Enfin, Caeleb Dressel était attendu comme la star des bassins, et il a répondu présent. Celui qui avait quitté Rio sans titre rentre de Tokyo avec cinq médailles d'or sur six possibles : 4x100 m libre, 100 m, 100 m papillon, 50 m, 4x100 m quatre nages. Seul revers, le 4x100 m quatre nages mixte ou il termine à la 5e place.
Parmi les grandes déception étrangères, on retrouve Simone Biles, de l'histoire au cauchemar. L'Américaine a abandonné lors de l'épreuve par équipes et renoncé à toutes les autres finales sauf la dernière, la poutre, son agrès de prédilection. Elle y remporte la médaille de bronze, qui s’ajoute à l’argent par équipes, si loin de ses standards.
En cyclisme, le Néerlandais Mathieu van der Poel, favori de l'épreuve olympique de VTT, a abandonné à deux tours de l'arrivée, après avoir lourdement chuté dans le premier tour de circuit, au pied du mont Fuji. Le petit-fils de Raymond Poulidor, qui a passé six jours en jaune dans le Tour de France en juillet, a vu ses espoirs de médailles ruinés après quelques minutes de course seulement.
Enfin, le tennis nous a réservé quelques grosses surprises. A commencer par le Serbe Novak Djokovic qui semblait filer tout droit vers le "Golden Slam", qui correspond au Grand Chelem (Open d’Australie, Roland-Garros, Wimbledon et US Open) auquel s’ajoute le titre olympique (seule Steffi Graf l'a remporté avec les USA). Mais l’aventure olympique s’est mal terminée, avec deux défaites, en demi-finale puis pour le match de la médaille de bronze, revers assortis de l’annonce d’une blessure.
Mais l'immense déception est venue de Naomie Osaka. La Japonaise était le visage de ces Jeux Olympiques 2021 et a eu l’honneur d’allumer la vasque olympique lors de la cérémonie d’ouverture, quelques semaines après avoir ouvertement fait part de ses problèmes de santé mentale. Mais la réalité du terrain, dont elle s’est éloignée quelques temps après Roland-Garros, l’a rattrapée et la numéro 2 mondiale a été éliminée dès les 8e de finale.
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