Jeux olympiques d'hiver - Ski alpin : quelles sont les différences entre descente, Super-G, géant et slalom ?

Cela peut varier en fonction des goûts de chacun, mais la plupart des observateurs avisés s'accordent sur ce point : aux Jeux Olympiques d'hiver, la descente en ski alpin fait figure d'épreuve reine, à l'instar du 100 m en athlétisme tous les quatre ans l'été. Chez les hommes, elle est cette année prévue dès le deuxième jour de remise des médailles, dimanche 6 février (4h heure française) ; celle des femmes sera pour le mardi 15 février (4h également).

La descente, discipline la plus rapide des quatre que comptent le ski alpin, devant le Super-G, le slalom géant puis le slalom. Et inversement, le slalom étant la plus technique, avec le moins de vitesse. Sur quelque deux minutes en général, les descendeurs et descendeuses dépassent allègrement les 100 km/h, enchaînent les lignes droites en position aérodynamique, les courbes à pleine allure, les sauts spectaculaires. La chute, lorsqu'elle survient, entraîne rarement de petites blessures.

Le Super-G se dispute lui aussi sur une seule manche, où celui ou celle qui effectue le meilleur temps s'impose en bas de la piste. C'est une épreuve intermédiaire entre la descente et le slalom géant, un peu moins rapide et vertigineuse que la première, un peu moins technique que le second. L'enchaînement de portes bleues et rouges matérialisés par deux drapeaux largement espacés se parcourt en général en 1 minute 30.

Le slalom, loterie à couper le souffle

Le slalom géant et le slalom se disputent, eux, sur deux manches, avec départ inversé en 2e manche du moins bon au meilleur temps. Les portes du géant sont semblables à celle des deux disciplines de vitesse. En revanche, en slalom pur, il s'agit de piquets bleus et rouges ultra rapprochés qu'il faut enchaîner. 

Tandis que les spatules passent au plus près d'un côté, le haut du corps passe de l'autre. Le piquet passe ainsi sous le bras, le visage étant protégé par une mentonnière ajoutée sur l'avant du casque. Le slalom ressemble à un ballet, les piquets claquent, les skieurs sont sur un fil en permanence. La moindre erreur et c'est la fin. Une loterie à couper le souffle.

Le combiné, addition des deux extrêmes

Deux autres épreuves figurent au programme des Jeux de Pékin. Toujours en individuel, il y a d'abord le combiné, addition des deux extrêmes, une descente et une manche de slalom, qui récompense l'athlète le plus complet, à la fois rapide et puissant tout en étant parfait techniquement. 

Reste l'épreuve parallèle par équipes mixte. Des matches à élimination directe opposent deux équipes de six, qui désignent quatre skieurs (deux femmes, deux hommes) pour chaque tour. Un match se compose de quatre duels disputés sur deux pistes parallèles. L'équipe qui remporte au moins trois duels l'emporte. En cas d'égalité, les équipes sont départagées à l'addition des chronos de la meilleure skieuse et du meilleur skieur.