INVITÉE RTL - JO Paris 2024 : 600.000 personnes auront fréquenté le Club France, selon sa présidente Nathalie Péchalat

Depuis le début des Jeux olympiques, un lieu pour les fans est incontournable : le Club France. Enflammé dès le début par l'équipe médaillée d'or du rugby à 7, il n'a cessé d'attirer chaque jour des milliers de visiteurs. 

Une fierté pour sa présidente, Nathalie Péchalat : "On a été surpris de ce succès. C'est un dispositif tout à fait exceptionnel, avec 55 000 m², la possibilité de faire du sport, de suivre les épreuves en direct, d'accueillir les médaillés, de les fêter avec de nombreux artistes et DJ tous les soirs." Elle indique ce samedi matin qu'à l'issue des JO, "600 000 personnes auront fréquenté le Club France". 

Le lieu attire les foules, à tel point qu'il devient très compliqué d'avoir des places, voire quasiment impossibles pour ce dernier week-end de compétition : "On a fait au mieux pour essayer de gérer la frustration en libérant des billets sur site mais on est contraints par des normes sécuritaires. On a des jauges qui sont de 25.000 personnes à l'instant T, 8.000 à l'intérieur de la grande halle et on ne peut pas aller au-delà", précise Nathalie Péchalat qui fait savoir que la fréquentation quotidienne est de 40.000 personnes environ. 

Un projet à 21 millions d'euros

Interrogée sur l'entrée payante à 5 euros, elle se défend d'un prix "accessible" : "Au départ, c'était 25 euros mais on voulait quelque chose d'accessible. On a été contraint de mettre un prix parce qu'avec la préfecture de police, on travaille à sécuriser tout le périmètre et il a fallu développer un outil informatique pour que les gens puissent s'inscrire en amont, recueillir les données, garantir la sécurité de tous et ce dispositif a un coût. Nous sommes une association, le but n'est pas de faire du business mais d'arriver à l'équilibre, ce qui ne sera probablement pas le cas."

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La présidente du Club France estime, en effet, que ce projet qui coûte 21 millions d'euros sur toute la période des Jeux olympiques et paralympiques, laissera un "petit déficit" pour l'association mais qu'elle préfère voir "comme un investissement" parce que "cela sert à promouvoir le sport, à donner envie à tous les Français de se mettre au sport, de susciter des vocations ou d'être volontaire dans les clubs locaux". 

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04/09/2024 à 08:00 - 01m33s