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Florian Grill, président de la FRR, invité de RTL, le lundi 2 décembre
Crédit : RTL
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Cinq ex-rugbymen de Grenoble comparaissent à partir de lundi après-midi devant la cour d'assises de Gironde, accusés d'avoir violé une jeune femme ou d'avoir assisté à l'agression sans intervenir, après une "troisième mi-temps" alcoolisée à Bordeaux en 2017. Invité de RTL, ce lundi 2 décembre, le président de la Fédération française de rugby a estimé que ces faits "d'une gravité absolument extrême" ne sont "absolument pas le rugby qu'on vit au quotidien".
Florian Grill a tenu à avoir "une pensée pour la jeune femme" et à rappeler que les faits reprochés aux joueurs "ne peuvent pas être tolérés" par la FFR. Interrogé sur le recrutement de l'un des accusés, Chris Farrell, en deuxième division dans le club d'Oyonnax, il s'est défendu : "C'est une décision des clubs qui sont des entités indépendantes. À eux de se regarder dans la glace et de prendre les décisions qui s'imposent. Si j'étais président d'un club, personnellement, je ne l'aurais pas recruté. La Fédération a une attitude différente vis-à-vis de ce type de problématique. Tant qu'il n'y a pas de non-lieu, les joueurs ne jouent pas."
Alors que plusieurs affaires ont terni récemment l'image du rugby français, la présence massive de l'alcool est notamment pointée du doigt. "Le rugby n'est pas hermétique aux affres et aux maux de la société. Il y a de l'alcool, il y a de la cocaïne, de la violence sexuelle et physique. Le rugby n'est pas épargné mais pas plus qu'un autre sport. La société est d'une violence absolument inouïe", a souligné Florian Grill.
Confirmant qu'il y a "des choses abominables qui peuvent se passer", il a mis en avant le besoin de "formation, de sensibilisation et de sanction". "En équipe de France, il y aura des sanctions qui peuvent être financières, une exclusion temporaire ou définitive." "Le rugby ce n'est pas ça", dit-il.
Concernant l'inculpation pour viol aggravé, en Argentine, des internationaux Hugo Auradou et Oscar Jegou, il a fait savoir qu'ils "ne réintégreront pas le XV de France" tant "qu'il n'y a pas de non-lieu". Si c'était le cas, "ils pourront". Le président de la FFR a également assuré que ce serait "compliqué" pour Melvyn Jaminet, auteur d'un discours raciste, "de rejoindre l'équipe de France au vu des propos tenus".
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