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Yannick Noah a allumé le Chaudron olympique à Paris
Crédit : Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 débutent ce mercredi 28 août avec la cérémonie d'ouverture, place de la Concorde, et se termineront le 8 septembre. Yannick Noah, capitaine de l'équipe de France masculine de tennis fauteuil, était l'invité de RTL Bonsoir.
Ses athlètes font leur entrée dans la compétition ce vendredi 30 août à Roland-Garros. "Il y a un engouement, on sait bien que c'est une compétition unique", sourit le tennisman. "On va essayer de canaliser toutes ces émotions et de performer", affirme-t-il.
"Quand on a l'habitude de jouer sur le 12 ou le 13, dans une ambiance un peu intimiste, se retrouver sur le Central ou sur le Lenglen [des courts de Roland-Garros, ndlr] avec 15 000 supporters qui envoient leur amour, c'est quelque chose qui peut être tellement puissant qu'il faut s'en servir comme bonne énergie. C'est un peu là dessus qu'on travaille en ce moment", continue Yannick Noah, qui explique que l'équipe "est en stage depuis quinze jours".
Yannick Noah, qui n'a jamais participé aux Jeux Olympiques, coache ainsi quatre athlètes du paratennis : Stéphane Houdet, Frédéric Cattaneo, Guilhem Laget et Gaëtan Menguy. "Il y en a qui jouaient au tennis avant leur accident, d'autres qui ont découvert le tennis après. Ils n'ont pas du tout le même rapport avec le jeu", analyse-t-il.
"J'essaie d'adapter la tactique aux spécificités des uns et des autres (...). Notre joueur le plus léger fait 35 kilos et le plus lourd 85", détaille le coach. "Au niveau du mouvement, des frappes de balle, ce n'est pas pareil".
Yannick Noah a lui même essayé le tennis-fauteuil avec son ami Pierre Fusade, pionnier de la discipline en France. Mais aujourd'hui, "Je ne fais pas un jeu", rigole-t-il. "Je suis un vieux papi, je n'avance plus du tout". Selon lui, le plus difficile "c'est de bouger" : "aller sur la balle c'est compliqué, tourner, se retrouver dans la bonne position pour lancer un coup", décrit-il.
Comment aborder la question du handicap et des performances avec les athlètes paralympiques ? "On peut parler de tout", balaie le joueur de tennis. "Au départ, il y a une espèce de timidité. C'est normal, c'est une pudeur. Mais la glace est tout de suite brisée : ils n'arrêtent pas de déconner et sont très détendus par rapport à tout ça".
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