Les JO 2030 vont de l'avant. Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) des Alpes françaises 2030 a officiellement été intronisé ce mardi 18 février, au Groupama Stadium de Lyon, avec à sa tête Edgar Grospiron. Invité de RTL, le champion olympique de ski de bosses à Albertville en 1992 s'est exprimé sur son nouvel agenda.
"C'est la joie qui domine. La peur, je l'ai eue la semaine dernière. J'étais tétanisé par les conséquences que ça pouvait avoir sur ma famille et mes enfants. Maintenant, je me sens solide, grâce à mon épouse, pour entamer mon aventure", a-t-il déclaré au micro de RTL.
Nommé après le refus de Martin Fourcade, l'ancien sportif de 55 ans fait office de remplaçant. Il a confié avoir "eu la chance de petit déjeuner avec lui (Fourcade ndlr), au lendemain de son retrait". "On ne va pas dire qu'il m'a rassuré", a-t-il ensuite glissé.
Edgar Grospiron prend également ses fonctions dans un contexte politique agité. En effet, la décision de Martin Fourcade serait notamment liée aux réticences de Laurent Wauquiez, l'ancien patron de la région, et de celles de Renaud Muselier, le président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui avait lancé sur l'antenne de RTL : "Fourcade ? Pas au niveau".
Comment le nouveau président du Cojop va-t-il se positionner vis-à-vis de ces personnalités politiques ? "Ça va faire partie des challenges. Tout le monde peut être tenté de faire de l'ingérence, mais s'ils n'étaient pas là, on ne serait pas là. Si la France a l'organisation de ces jeux en 2030, c'est parce qu'ils les ont ramenés. Maintenant, on va avoir besoin d'eux en soutien pour mobiliser sur les territoires", a-t-il répondu.
Alors que le patron des JO d'hiver aurait dû être nommé il y a déjà plusieurs mois, Edgar Grospiron a concédé qu'un "gros travail" serait nécessaire pour rattraper le retard. "On a des lignes directrices qui sont posées et le délai des cinq ans qu'il nous reste. C'est aussi le défi de ce projet : faire ce qu'aucun comité d'organisation n'a réalisé jusque-là !", déclare-t-il.
Parmi les objectifs les plus urgents : "confirmer les sites" et notamment clarifier la situation avec Val d'Isère. D'abord écartée, puis retenue, puis de nouveau écartée, la station ne sait toujours pas si elle sera sollicitée pour les JO 2030. "Les conditions dans lesquelles Val d'Isère pourrait accueillir une épreuve me semblent plus importantes que la présence de Val d'Isère sur la carte", a-t-il indiqué, en assurant qu'il "n'imposera pas ses choix".
Edgar Grospiron va devoir également maîtriser un budget qui ne devra pas dépasser 2 milliards d'euros, attirer des partenaires à hauteur de "600 millions d'euros", et vendre au moins "280 millions d'euros de billetterie".
L'ancien champion de ski devra par ailleurs respecter l'engagement pris depuis le début de cette candidature : des Alpes 2030 durables, sobres et respectueuses de l'environnement. Accueillera-t-il des sponsors tels que Renault, Total ou Coca-Cola ? Le nouveau président est resté évasif sur ce sujet, mais s'est dit "prêt" à recevoir des critiques. "J'ai déjà des réponses là-dessus, donc je n'ai pas peur", a-t-il assuré.
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