Énergie : les mesures que les sportifs vont devoir adopter pour réduire leurs dépenses

"Chaque geste compte" : voici le nom de la campagne d'informations lancée par le gouvernement à partir de lundi 10 octobre. "Je baisse, j'éteins, je décale". Il va falloir vous y habituer. Télévision, radio, presse écrite, la campagne est prévue pour durer jusqu'au mois de février. Objectif : éviter le black-out et la pénurie d'énergie cet hiver.

Sur RTL jeudi 6 octobre, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a présenté le plan du gouvernement à destination des entreprises, annonçant plusieurs mesures :  chauffage bloqué, eau chaude coupée dans les sanitaires, davantage de télétravail. C'est finalement tout notre quotidien qui sera concerné, du bureau à la maison, en passant par nos loisirs. Car les sportifs eux aussi devraient noter quelques changements.
D'abord une information : la fausse bonne idée de supprimer les matches de football en nocturne restera dans les oubliettes du ministère des Sports. D'ailleurs, la quasi-totalité des stades de Ligue 1 sont équipés d'éclairage LED, beaucoup plus économes. Mais si à l'échelle du pays le sport représente moins de 1% de l'emprunte carbone totale, celui-ci est prié d'apporter ses lumières pour contribuer à l'effort national.

Deux degrés de moins dans les gymnases

Parmi les annonces a venir, deux degrés de moins dans les gymnases et une température maximale de 15-16 degrés, baisse de un degré pour les piscines municipales, temps de lumière réduit de 30% sur les stades omnisports partout sur le territoire et, selon nos informations, de 50 % pour le football professionnel avant et après les matches.

Il devait aussi y avoir une baisse du chauffage habituellement destiné à la qualité de la pelouse ainsi que dans les loges VIP, où il suffira de proposer le chocolat chaud à la place du champagne. Le covoiturage sera encouragé, des parkings vélos créés. Suggestion du service des sports de RTL : la distance moyenne ville-stade est de 10 km pour un suppporter. L'acheminement sera-t-il gratuit via les transports en commun ?