C'est un échange de "trente minutes" qui aurait ainsi permis de rassurer le Comité international olympique (CIO). Son président, Thomas Bach, a pu parler lors d'une visioconférence avec la joueuse de tennis chinoise Peng Shuai, ce dimanche 21 novembre, d'après un communiqué de l'organisme.
La sportive âgée de 35 ans "a expliqué qu'elle était saine et sauve à son domicile à Pékin mais qu'elle aimerait que sa vie privée soit respectée". La joueuse aimerait "passer du temps avec ses amis et sa famille", a-t-elle déclaré lors de cet appel qui réunissait aussi la présidente de la Commission des athlètes Emma Terho, et la Chinoise Li Lingwei, membre du Comité olympique.
Il s'agit à priori du premier échange direct entre Peng Shuai et des responsables situés hors de Chine depuis que l'affaire a éclaté.
Portée disparue après avoir accusé de viol un puissant ex-responsable du parti communiste, la joueuse de tennis chinoise est réapparue ce dimanche lors d'un tournoi à Pékin. D'après les clichés publiés par deux journalistes proches du pouvoir, l'ex N.1 mondiale du double et star dans son pays en a profité pour signer quelques autographes dans un stade sans public.
L'ancienne championne a ensuite indiqué ce dimanche au CIO qu'elle allait bien et qu'elle préférait rester à l'écart "en famille". Emma Terho a déclaré qu'elle était "soulagée de voir que Peng Shuai va bien, ce qui était notre plus grande inquiétude".
La disparition de la star du tennis chinois avait suscité un émoi international alors que plusieurs gouvernements avaient sommé la Chine de donner des nouvelles de sa sportive. Paris a ainsi demandé ce dimanche matin à ce qu'elle puisse "parler" librement.
"Si d'aventure nous n'avions pas de nouvelles de cette grande joueuse de tennis, la France en tirerait des conséquences diplomatiques", a déclaré le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, invité du Grand Jury. Des "preuves vérifiables" avait réclamé de son côté le Royaume-Uni samedi, estimant qu'il était nécessaire de prouver la "sécurité et de la localisation" de la joueuse de tennis.
Enfin, la WTA avait menacé de mettre fin à des contrats lucratifs avec la Chine : son président Steve Simon estimait que "la vidéo (du tournoi de tennis à Pékin) seule (n'était) pas suffisante" pour démontrer que Peng Shuai était "libre de ses décisions et de ses actions". Certaines stars du tennis mondial comme Serena Williams et Novak Djokovic s'étaient également mobilisés sur les réseaux sociaux dès les premiers signes de la disparition de la joueuse.
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