Opéré d'une rupture du ligament croisé du genou gauche le 6 mars dernier, Anthony Jelonch effectuera son grand retour sur les terrains jeudi 14 septembre face à l'Uruguay.
Le troisième ligne du Stade toulousain (25 sélections) a même été désigné capitaine d'une équipe remaniée avec douze changements apportés par le sélectionneur Fabien Galthié par rapport à celle qui avait battu la Nouvelle-Zélande (27-13) vendredi dernier en ouverture de la Coupe du monde.
Seuls trois joueurs, le centre de l'Union Bordeaux-Bègles Yoram Moefana, l'ailier de Toulon Gabin Villière et le deuxième ligne du Racing 92 Cameron Woki conservent leur place de titulaire. Face à la 17e nation mondiale, la plupart des cadres ont été ménagés. Repos donc pour le demi de mêlée et habituel capitaine Antoine Dupont, pour l'indispensable troisième ligne Grégory Alldritt ou pour l'ailier prolifique Damian Penaud.
Anthony Jelonch sera encadré en troisième ligne par le flanker polyvalent du Stade français Sekou Macalou (27 ans, 19 sélections) et par le Rochelais Paul Boudehent (23 ans, 4 sélections). En seconde ligne, Woki sera associé au Lyonnais Romain Taofifenua (32 ans, 45 sélections). Devant, les piliers toulonnais Jean-Baptiste Gros (24 ans, 26 sélections) et toulousain Dorian Aldegheri (30 ans, 12 sélections) vont accompagner le talonneur rochelais Pierre Bourgarit (26 ans, 10 sélections).
À l'arrière, le numéro 15 a été attribué au Toulousain Melvyn Jaminet (24 ans, 16 sélections), tandis que le jeune ailier de l'UBB Louis Bielle-Biarrey (20 ans, 3 sélections) sera associé à Gabin Villière à l'autre aile. La charnière sera enfin composée de l'ouvreur de La Rochelle Antoine Hastoy (26 ans, 4 sélections) et du demi de mêlée bordelais Maxime Lucu (30 ans, 16 sélections).
Le deuxième ligne Bastien Chalureau, appelé le 1er septembre pour remplacer son coéquipier en club Paul Willemse, blessé, se trouve au cœur d'une polémique liée son passé judiciaire. Il a en effet été condamné en novembre 2020 par le tribunal correctionnel de Toulouse pour des faits de violence, avec la circonstance aggravante qu'ils ont été commis en raison de la race ou de l'ethnie de la victime. Sa peine ? Six mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction de détenir une arme. Il a fait appel, contestant avoir proféré des insultes à caractères racistes.
Sa présence à la Coupe du monde a été vivement critiquée par différents élus LFI. Le staff des Bleus et le sélectionneur ont affirmé leur confiance envers Bastien Chalureau, en le mettant sur le banc avec le numéro 19 en compagnie de Mauvaka, Wardi, Falatea, Flament, Cros, Couilloud et Ramos. Lors de la rencontre contre les All Blacks, il n'avait pas été sur la liste des 23 appelés à disputer la rencontre.
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