Sorti en 2007, le long métrage Ratatouille fut l'un des plus grands triomphes des studios Pixar (Toy Story, Wall-E, Là-haut...), aussi bien en terme d'entrées que de réception critique. Mais comment "notre" grand chef cuisinier Guy Savoy s'est-il retrouvé dans l'aventure ? C'est ce qu'il a expliqué ce matin à Stéphane Bern, qui consacrait une de ses énigmes au célèbre film d'animation: "Il se trouve que Brad Bird, le réalisateur, est un fidèle de mon restaurant et qu'il m'avait demandé, deux ou trois ans avant la sortie du film, s'il pouvait envoyer une équipe avec une petite caméra pour prendre des images dans la cuisine" s'est remémoré le chef trois étoiles.
Et c'est ainsi que Guy Savoy s'est vu proposer de doubler l'un des personnages de l'histoire, le critique culinaire qui veut goûter autre chose que le fameux foie gras du chef. Un exercice pas facile si l'on en croit M. Savoy: "J'ai passé toute une matinée à dire deux phrases ! Je peux vous dire que j'ai dû faire à peu près cinquante prises parce que c'est pas évident d'avoir le ton juste, de bien placer les syllabes !" Si, à l'origine, l'idée d'un rat dans une grande cuisine française ne lui plaisait guère, Guy Savoy est aujourd'hui heureux d'avoir participé à ce film qui a grandement contribué à promouvoir l'image de la gastronomie française.
Celui qui dirige quatre établissements à Paris et qui fut élu récemment "meilleur chef du monde" en profite également pour appeler le gouvernement à autoriser "au plus vite" la réouverture des restaurants: "Il commence à y avoir des cas désespérés, non seulement parmi les restaurateurs mais aussi chez nos fournisseurs !"
Un extrait de l'émission que nous vous proposons de réécouter en haut de cette page...
Retrouvez Stéphane Bern dans A La Bonne Heure ! du lundi au vendredi de 11h30 à 12h30 pour une nouvelle émission.
Pour vous divertir, toutes générations confondues, l'équipe vous propose un jeu qui vous emmène à la découverte des rois de France aux rois de la pop, des trésors de nos villages aux trésors de la chanson, du cinéma, de tout ce qui fait le patrimoine... et à la rencontre aussi de personnalités qui font l’actualité culturelle !
Quatre nouvelles énigmes au menu ce matin, et quatre chances de gagner des cadeaux ! Pour cela, dès que vous croyez avoir la bonne réponse à l’énigme, envoyez un SMS au 64900 (0,35cts/sms) avec le mot clé "JEU" suivi de votre réponse. Vous passerez peut-être à l’antenne afin de la vérifier avec Stéphane Bern et un invité qualifié.
"C’est d’un fait divers que je
vais vous parler, un assassinat et plus que cela qui s’est déroulé il y a
exactement 39 ans, le 11 juin 1981 à Paris dans un petit studio de la rue
Erlanger.
Le criminel est japonais. Il
s’appelle Issei Sagawa. Il est arrivé à Paris un an plus tôt. Il faut dire
qu’en 1980, au Japon, il s’était introduit dans la chambre d’une étudiante
allemande et qu’il avait heureusement été arrêté au moment où il s’apprêtait à
la tuer. Comme son père était un patron influent, il était parvenu à lui éviter
une condamnation. Mais il l’avait envoyé en France pour qu’il se calme un peu.
Le voici dont inscrit en doctorat
de littérature comparée. Il est frêle, il pèse à peine 35 kilos, ne mesure pas
plus d’1,52 m sa tête est disproportionnée par rapport à son corps. Bref, il
est disgracieux et il le sait. Il dira plus tard de sa victime :
« pour une personne aussi repoussante que moi, elle était hors
d’atteinte » …
La victime est d’origine
hollandaise. Elle s’appelle Renée Hartevelt. Bien qu’elle ait déjà repoussé ses
avances, ce jour-là, elle a accepté de le rejoindre dans son studio du 16ème
arrondissement. Elle étudie, elle aussi, la littérature comparée, et elle a
accepté de lui donner un coup de main pour enregistrer des poèmes
expressionnistes allemands.
Il enregistre d’ailleurs la voix
de René sur un magnétophone et on l’entend dire un poème de Johannes Becher.
Mais pendant qu’elle enregistre,
il arrive dans son dos, armé d’une 22 Long rifle et tire. Elle meurt sur le
coup.
Commence alors une séance de
dépeçage. D’abord les fesses, mais le couteau qu’utilise Issei n’est pas assez
aiguisé. Qu’à cela ne tienne, il va en acheter un autre au supermarché du coin.
Et il dépèce, et il goûte et il mange. Et au cours des deux jours suivants,
tout en continuant à dépecer, il se fait cuire de bons petits plats … tout en
prenant des photos de son festin.
Il n’a pas tout mangé, Issei. Il
reste même deux grosses valises dans lesquelles il range les os et tous les bas
morceaux de Renée. Et une fois les valises pleines, il appelle un taxi,
direction le Bois de Boulogne. Il projette de les jeter dans le lac.
Le taxi trouve les valises bien
lourdes. Il se demande ce que ce japonais va faire avec elles au Bois, mais il
le conduit. Chance, Issei trouve un caddy pour y placer son lourd bagage. Et
bizarrement, il s’éloigne de son fardeau. Un couple qui passe par là voit du
liquide sortir des valises. L’homme interpelle Issei : les valises lui
appartiennent-elles ? Plutôt que de répondre, le japonais prend peur et
s’enfuit.
Le couple découvre le contenu
macabre des valises prévient la police. Celle-ci lance un appel à témoin auquel
participe le chauffeur de taxi. Deux jours plus tard, Sagawa est arrêté devant
chez lui.
Les psychiatres concluront à son
irresponsabilité pénale. Il sera donc interné puis libéré et retournera au
Japon où il sera, pendant quelques années, traité comme une véritable star.
Il participera notamment à une
curieuse campagne de publicité. Mais une publicité pour quoi ? Tel est la
question de mon énigme…"
Réponse : Une publicité pour un restaurant de viande.
Au téléphone : L'ancien commissaire de police René-Georges Querry, auteur de De Mesrine à DSK: les vérités d'un grand flic (Éditions Jean-Claude Gawsevitch).
"Comme cela arrive parfois, la
personnalité dont j’aimerais vous faire deviner le nom possède ce qu’on appelle
un aptonyme. Un aptonyme c’est un nom qui s’apparente bien à ce qu’on fait. Un
nom prédestiné à exercer son métier. Il y a par exemple un footballeur qui
s’appelle Jérôme Pied. Un cycliste Marco Velo. Un plongeur Pierre Plouffe. Il y
a paraît-il un urologue canadien qui s’appelle Joao Pippi Salle. Marc Dufumier
est un agronome célèbre. Maxime Pinard est évidemment viticulteur et Yannick
Soulié, podologue. J’arrête là et je reviens à ce personnage qui est né à
Bordeaux, mais qui a passé une partie de son enfance au Sénégal, à Dakar auprès
d’un père prof de sport et d’une mère prof de danse. Et vous allez le voir, une
fois de plus se vérifie ce proverbe qui veut que les chats ne font pas des
chiens.
Cette mère, en effet, lui apprend
la danse de façon assez intuitive et ça n’est qu’à son retour en France qu’il
prendra plus sérieusement des cours de danse classique d’abord, de danse
contemporaine ensuite.
A 13 ans il effectue un stage à
la School american ballet de New York école qu’il intègre à l’âge de 16 ans.
Huit ans plus tard, il sera nommé danseur étoile du New York City Ballet.
Tout en continuant à danser les
premiers rôles, il démarre une carrière de chorégraphe avec la création de Triple
Duet à Londres, qui marque le début de ses créations pour de grandes
troupes telles que celles du Ballet de l'Opéra de Paris, de l'American Ballet
Theatre, et du Ballet Mariinsky. Et en 2011, il décide en 2011 de quitter le New York City Ballet pour fonder à Los
Angeles sa propre compagnie, intitulée « LA Dance Project.
Coup de th ȉtre, le 24
janvier 2013, le voici nommé à la tête du ballet de l’Opéra de Paris. Mais il
se heurte aux rigidités administratives ou politiques de cette institution.
Comme il le dira : «Je n’avais pas accepté la mission pour le prestige
mais pour apporter un changement sur le long terme. J’ai compris que les choses
ne pourraient pas se passer comme je l’envisageais. Il fallait donc je parte,
je sentais que ma place n’était pas à l’Opéra». Il quittera donc l’opéra sur le
bout des chaussons après trois ans de mandat …
Dernière précisions : en
2009 il est conseiller et acteur dans le film Black Swann, et c’est là
qu’il fera la connaissance d’une certaine Natalie Portman. Qui est ce grand
danseur et chorégraphe au nom prédestiné ?"
Réponse : Benjamin Millepied.
Au téléphone : Jérôme Cassou, cinéaste, réalisateur de films et de documentaires sur la danse.
"J’ai envie
de vous parler d’un monument. Pas tout à fait d’un monument historique, ni
littéraire, même si ce monument a pour titre le nom d’un monument historique,
et quel monument et le nom d’un monument littéraire, et quel monument … Vous
allez comprendre
Allez, je
vous le dis : il s’agit d’un spectacle que plus de 11 millions de
personnes ont vu de par le monde.
Vous en
faites peut-être partie, alors envoyez-moi un sms dès que vous avez trouvé,
code jeu + votre réponse au 64900 (0,35 centimes le sms)
Les
fondations du projet voient le jour en 1993. À la recherche du héros de sa
prochaine œuvre, un parolier s’intéresse aux personnages littéraires.
Il
cherche, il cherche, mais ne trouve pas. Il est sur le point d’abandonner quand
tout à coup, il tombe sur son héros. C’est le coup de foudre, il s’empresse de
relire l’œuvre littéraire qu’il vient de trouver et note au fil des pages des
dizaines idées.
Le projet
est d’envergure, il fait appel à un compositeur pour l’aider. Un compositeur
qui sera dans un premier temps un peu sceptique. C’est vrai que le mur à
franchir est très haut. Ecoutez ce que disait ce compositeur : « J’avais très peur de m’attaquer à un tel
monument de la littérature française ».
Le projet que souhaitent monter cet
auteur et ce compositeur est musical. Les deux hommes se mettent alors au
travail, leur collaboration se passe à merveille et chacune de leur rencontre
est magique, les textes et les musiques se mariant à la perfection.
Tout se passe tellement bien qu’ils
ne se rendent pas compte qu’ils ont créé une œuvre de près de trois heures.
Il faudra encore travailler 5
années sur le projet pour parvenir à sa version définitive. Le spectacle verra
donc le jour en 1998. Un lieu est retenu, c’est le Palais des Congres et une
date est fixée, se sera le 16 septembre.
La suite, c’est un véritable
succès et le casting composé d’artistes pour la plupart inconnus mais qui ne le
resteront pas. Et c’est aujourd’hui, un phonème mondial, pour preuve, c’est
plus 4 300 représentations ont été jouées en 22 ans dans 20 pays et le
spectacle est adapté en 8 langues : anglais, italien, espagnol, russe, coréen,
flamand, polonais et chinois.
Vous avez trouvé la réponse à mon énigme ? De quelle comédie
musicale vous ai-je parlé ?"
La réponse : Notre-Dame de Paris.
Au téléphone : Richard Cocciante.
"Pour cette énigme, j'aimerais vous parler de gastronomie, vous vous apprêtez peut-être à passer à table, ça tombe bien.
La gastronomie est évidemment l’un des symboles de la France, Et nombreux sont les films qui abordent le sujet. Je voudrais vous faire deviner l'un d'eux qui a pour héros un chef pas comme les autres. Dès que vous pensez avoir trouvé le titre du film vous me l'envoyer avec le mot clé JEU + votre réponse au 64900 (35 centimes le sms)
Le héros de ce film a pour rêve de devenir un grand chef français. Mais ce n'est pas une chose aisée pour lui, il doit faire face à l'opposition de sa famille et à l'hostilité des professionnels.
Il est prêt à tout pour vivre sa passion de la cuisine et le fait d'habiter à côté d'un restaurant ultra coté, va lui en donner l'occasion ! Il va dans un premier temps observer la cuisine du restaurant par l'une des fenêtres ! Car on ne rentre pas comme ça dans une cuisine, il y a des règles strictes. Et puis vous me l'accorderez, la cuisine ça se transmet aussi en regardant les autres faire !
Mais bon notre héros, lui, veut mettre la main à la pâte et grand rêveur qu'il est, il ne peut s'empêcher de s'imaginer cuisiner de bons petits plats.
Je vous ai parlé du héros, mais je ne vous ai pas encore parlé des décors. Car oui, dans ce film, les décors sont tout aussi importants, ils nous plongent dans la ville de Paris. L'équipe du film, a fait le voyage pour obtenir plus de réalisme, elle s'est notamment rendue dans les égouts, sur les bords du canal Saint-Martin, en haut de la Samaritaine ou encore au sommet de la Tour Eiffel.
Côte box-office, le film fait d'excellentes recettes, c’était le moins qu’on puisse attendre d’un film sur la cuisine …
En France presque 8 millions de personnes l'on vu et en 2008, un an après sa sortie, il obtient un Golden Globes, et même un Oscar.
Revenons à votre héros, que l’on avait laissé au bord d’une fenêtre.
La tentation est trop grande, il ne peut résister à rentrer dans l’établissement.
Je ne vous en dis pas plus, j’arrête de vous faire mijoter, même si bien mijoter le nom de mon film et aussi celui d’un plat que l’on apprécie surtout vers les beaux jours ...
Vous avez trouvé la réponse à mon énigme ? De quel film s’agit-il ?"
Réponse : Ratatouille (2007).
Au téléphone : Le célèbre chef cuisinier Guy Savoy, qui prêta sa voix à l'un des personnages du film.
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