C'est en même temps que la rédaction de sa thèse que Rebecca Amsellem a créé cette "newsletter féministe" en 2015. Elle avait alors 26 ans, et pour s'occuper l'esprit hors de l'économie, est née l'idée de ce projet devenu réalité. Si elle était toute seule au départ, Rebecca a su depuis s'entourer et aujourd'hui, Les Glorieuses sont plus qu'une newsletter, ce sont des actions sur les réseaux sociaux puis de la veille sur les partis politiques, notamment à l'approche d'échéances électorales.
Cette veille politique a commencé avec le Front national aux élections régionales. Cette année, une plateforme "politique non partisane analyse et décrypte les programmes des candidats à la présidentielle ainsi que leur bilan en termes de droits des femmes", explique Rebecca Amsellem à Girls, lors de la Journée de la femme digitale, jeudi 9 mars dernier à Paris. Cette plateforme s'intitule Les Femmes ont le pouvoir et invitent les citoyennes à s'engager sur le terrain.
L'idée du désormais collectif Les Glorieuses est d'abord née de l'envie de donner aux femmes la possibilité de "faire ce qu'elles ont envie de faire". Rebecca Amsellem s'est en effet rendue compte que les Françaises n'avaient "pas conscience de la puissance qu'elles avaient". Elle leur montre alors ce dont elles sont capables. Et si cette newsletter s'adresse à la gent féminine, Rebecca assure à Girls que "15% des lecteurs sont des hommes".
Si Rebecca a pu se lancer au départ, c'est parce qu'elle n'a pas pris beaucoup de risque, dit-elle. Financièrement, elle n'avait pas besoin de soutien puisque son contrat de doctorante qui lui permettait de vivre. Des Glorieuses, elle en vit depuis un mois et se félicite aujourd'hui d'être son propre patron, même si "les clients, ce sont aussi des patrons", souligne-t-elle.
Mieux vaut se planter que de regretter
Rebecca Amsellem
De simple newsletter au départ, Les Glorieuses sont donc devenues une véritable plateforme qui demande des investissements extérieurs. C'est d'ailleurs à ce moment que les choses se compliquent, raconte Rebecca Amsellem : "Au début il n'y a pas vraiment d'obstacles, ils arrivent quand on veut transformer l'essai et que l'on a besoin d'investisseurs pour s'institutionnaliser", détaille-t-elle.
Il n'y a pas de difficultés assez grandes pour baisser les bras ou avoir peur de se lancer, selon Rebecca qui livre ce dernier conseil : "Si vous ne vous lancez pas juste par peur de vous planter, faites-le. Mieux vaut se planter que de regretter".
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