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"Starmania" : quelles sont les personnalités qui ont inspiré la comédie musicale à succès ?

Saviez-vous que Luc Plamondon s'est inspiré de sa vie pour "Le blues du businessman" ? À l'instar de cette chanson, "Starmania" accumule les hommages et les références, parfois méconnues !

France Gall lors des répétitions de "Starmania", le 15 mars 1993
France Gall lors des répétitions de "Starmania", le 15 mars 1993
Crédit : Sipa
FOCUS - Starmania; L'histoire de l'opéra rock de Michel Berger & Luc Plamondon
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Laureline Chatriot & Perrine Suquet & Éric Jean-Jean

Starmania, le mythique opéra-rock est de retour depuis le 8 novembre à la Seine musicale à Paris, avant de partir en tournée dans toute la France à partir du mois de février 2023. Dans l'émission Bonus Track, Eric Jean-Jean retrace l'histoire des chansons de ce spectacle de Michel Berger et Luc Plamondon.

Les deux co-créateurs ont imaginé "Monopolis", une mégalopole futuriste, dans laquelle se croisent le destin de différents personnages. Et certains d'entre eux font référence à des personnalités bien connues. Après l'ouverture de la comédie musicale, le public découvre une première chanson intitulée "Quand on arrive en ville", ainsi que le personnage de Johnny Rockfort, interprété par Daniel Balavoine. Le chanteur n’est pas encore très connu du grand public à l’époque. C’est même Starmania qui va le révéler. D’ailleurs il n’était pas le premier choix de Michel Berger, qui aurait aimé avoir Johnny Hallyday pour ce rôle. D’où le nom du personnage.
Une autre rock star bien connue s'est glissée dans le spectacle. "La chanson de Ziggy" présente le personnage éponyme, un disquaire passionné par David Bowie. Ce nom fait référence au personnage de Ziggy Stardust, un extra-terrestre que le chanteur anglais avait créé au début des années 1970.

Johnny, Bowie et un fait-divers comme sources d'inspiration

Le thème de la chanson "J'ai besoin d'amour", interprétée par France Gall, s'inspire directement d'un fait divers datant de 1974 : l'histoire de Patricia Hearst, la fille d’un magnat de la presse enlevée par un groupe terroriste d’extrême-gauche américain, qui tomba amoureuse de l'un des ravisseurs et participa aux actions avec eux. Un syndrome de Stockholm, romancé donc par Michel Berger.

Finalement, le titre Monopolis clôture ce show de trois heures. Cette mégalopole fictive et futuriste permet de parler de terrorisme, d’écologie, d’inégalités, d’amours impossibles... Des thèmes intemporels qui, 44 ans plus tard, restent plus que jamais d'actualité. 

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