Jean-Jacques Goldman : "Je te donne", "Pas toi", "Puisque tu pars"... 12 chansons marquantes

Jean-Jacques Goldman souffle ses 73 bougies ce vendredi 11 octobre 2024. Déjà deux décennies qu'il a mis un terme à sa carrière de chanteur. Et pourtant, Goldman fait toujours partie de notre quotidien. Ses chansons restent intemporelles et continuent de cartonner. Pour preuve, en 2023, l'auteur-compositeur-interprète-producteur a été désigné personnalité préférée des Français pour la septième année consécutive.

Entre 1981 et 2001, l'artiste a sorti onze albums studio, sept en solo et quatre en trio avec Michael Jones et la regrettée Carole Fredericks. Au total, Jean-Jacques Goldman a vendu plus de 30 millions d'albums, en comptant ses quatre albums live. De plus, il a à son palmarès dix disques d'or et six disques de platine. 

Par ailleurs, grâce aux deux albums Génération Goldman qui reprennent ses grands classiques, sa discographie s'est refait une jeunesse et a trouvé un écho auprès d'un nouveau public. Sans oublier le succès de la tournée L'héritage Goldman, avec Michael Jones, les musiciens originels de Jean-Jacques Goldman et de jeunes talents.

1. "Il suffira d'un signe"

Issu de son premier album Jean-Jacques Goldman (Démodé) sorti en 1981, Il suffira d'un signe est le premier single de sa carrière solo et le morceau qui l'a transformé en star nationale. Il a été écoulé à plus de 400.000 exemplaires. Pour la petite histoire, il a d'abord été chanté par une femme car l'ex-membre du groupe Taï Phong, ne s'attendait pas à devenir chanteur.

Pour écrire les paroles, il s'est inspiré de ce qui se passait en Iran en 1979-1980 quand le Shah était toujours au pouvoir que Khomeyni était en embuscade, attendu comme un messie. Jean-Jacques Goldman a ainsi imaginé la réaction du peuple face à cette possibilité de changement. 

2. "Quand la musique est bonne"

Quand la musique est bonne (1982) est l'un titres emblématiques de Jean-Jacques Goldman. 800.000 exemplaires ont été vendus et le morceau a été certifié disque d'or en 1982. Issu de son deuxième album, Jean-Jacques Goldman (Minoritaire), ce morceau rend hommage au blues, un genre musical qu'il affectionne tout particulièrement. 

3. "Au bout de mes rêves"

Au bout de mes rêves est issu du même album que Quand la musique est bonne, Jean-Jacques Goldman (Minoritaire). Il n'a pas connu un succès aussi important mais s'est tout de même écoulé à 300.000 exemplaires et a atteint le Top 10. L'objectif de ce titre ? Faire danser sur des paroles qui ont du sens. Pari réussi pour "JJG". 

4. "Comme toi"

Comme toi propose un tout autre registre qu'Au bout de mes rêves. Terminée la volonté de faire danser, Jean-Jacques Goldman rend hommage à ses origines juives polonaises. Il y raconte l'histoire de cette jeune fille nommée Sarah, victime du régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. 

Ce morceau, issu de l'album Jean-Jacques Goldman (Minoritaire), a été certifié disque d'or et a été vendu à 500.000 exemplaires. Il s'est également hissé à la quatrième du Top 50. 

5. "Encore un matin"

Encore un matin, sorti en 1984,  est un morceau du troisième album de Jean-Jacques Goldman, Positif. Écoulé en 300.000 exemplaires, le single a atteint le top 10 en France. Il s'est par ailleurs placé à la 52e place du classement des chansons françaises de l'année 1984. 

6. "Je te donne"

Le single Je te donne est un duo avec Michael Jones que Jean-Jacques Goldman a rencontré grâce au groupe Taï Phong dans lequel il évoluait en tant que chanteur. Le morceau connaît un succès immédiat. Il se place à la première place du Top 50 pendant huit semaines consécutives. Vendu à plus d'un million d'exemplaire, il est certifié de disque de platine.

Cette chanson est un hymne au métissage et un pied de nez à la montée du Rassemblement national dans les années 1980. Jean-Jacques Goldman chante ainsi : "Je te donne toutes mes différences / Tous ces défauts qui sont autant de chance". 

7. "Pas toi"

Pas toi, issu de l'album Non homologué sorti en 1985, a été disque d'argent et s'est écoulé à plus de 300.000 exemplaires. Dans cette ballade, Jean-Jacques Goldman chante la souffrance de l'indifférence d'un être aimé. 

8. "Là-bas"

Là-bas est sûrement avec Je te donne l'un des duos les plus iconiques de Jean-Jacques Goldman. Dans cette ballade de l'album Entre gris clair et gris foncé (1987), l'artiste chante avec Sirima, une chanteuse britannique qui avait l'habitude de performer dans le métro avec son compagnon. C'est une connaissance de Jean-Jacques Goldman qui lui a présenté la jeune femme car il cherchait une voix féminine pour interpréter ce titre avec lui.

Si la chanson a connu un très grand succès avec un disque d'or et 500.000 CD vendus, la fin de Sirima est plus tragique. Le jeune Britannique a été tuée par son compagnon quelques années après la sortie du morceau par jalousie. Depuis sa mort, Jean-Jacques Goldman n'a plus jamais interprété son titre seul. 

9. "Puisque tu pars"

Le single Puisque tu pars a été produit en deux versions. Une version longue de sept minutes pour l'album Entre gris clair et gris foncé et une autre version plus courte, de cinq minutes, pour les radios (1988). Au total, 450.000 exemplaires ont été vendus et le morceau a été certifié disque d'argent. Il s'est également classé troisième au Top 50. 

10. "Né en 17 à Leidenstadt"

Le titre Né en 17 à Leidenstadt est chanté à trois voix. Celles de Jean-Jacques Goldman, de Carole Fredericks et de Michael Jones. Il est sorti en 1990 dans l'album Fredericks Goldman Jones. 

Leidenstadt est une ville fictive dont le nom signifie littéralement "ville de souffrances". Dans ce morceau, les trois artistes interprètent l'un après l'autre un couplet en référence à leur propre histoire. Goldman fait référence à ses origines juives polonaises et à la montée du nazisme dans l'entre-deux guerre. Le Gallois Jones évoque la lutte entre catholiques et protestants en Irlande du Nord. Quant à Fredericks, elle s'interroge sur la vie à Johannesburg pendant l'Apartheid. 

11. "À nos actes manqués"

Comme Né en 17 à Leidenstadt, À nos actes manqués est un titre de l'album Fredericks Goldman Jones (1990). Ce fut l'un des tubes de l'été 1991, il se classa deuxième au Top 50. Il s'agit sûrement de la chanson la plus célèbre du trio. Jean-Jacques Goldman s'est inspiré de son voyage aux Antilles pour l'écrire. En 2011, M. Pokora reprend le morceau en le modernisant. 

12. "Juste après"

Pour écrire les paroles de Juste après (Rouge, 1993), Jean-Jacques Goldman s'est inspiré d'un reportage qu'il a visionné sur Médecins sans frontières au Zaïre, l'actuelle République démocratique du Congo, et le combat d'une sage-femme pour réanimer un nouveau-né. Dans ce titre, Goldman, Fredericks et Jones s'interrogent sur ce qu'elle a pu faire après cette intervention. 

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