Venu présenter Sur les chemins noirs, un film de Denis Imbert en salles le 22 mars prochain dans lequel il incarne un écrivain célèbre en pleine introspection face à la nature, Jean Dujardin s'est prêté au jeu des questions d'Audrey Crespo-Mara dans Sept à Huit ce dimanche 12 mars. À quelques heures de la 95e cérémonie des Oscars, qui débutera cette nuit, l'acteur a accepté de revenir sur son aventure américaine, et son parcours depuis l'obtention de sa statuette, en 2011 pour The Artist.
"On est pas du tout obligé de péter les plombs", après avoir obtenu un Oscar, assure Jean Dujardin. En rétrospective, l'interprète d'OSS 117 l'affirme. Pour lui, la récompense américaine "n'a jamais été le Graal", explique-t-il. À 50 ans, le comédien préfère la France et le clame : "J'aime bien aimer ce pays, et j'aime le dire car je pense que le plus gros problème de ce pays c'est qu'il ne s'aime pas", estime-t-il.
Je ne pense pas qu'un acteur français puisse bien jouer en anglais.
Jean Dujardin
Par ailleurs, le plus beau souvenir de sa carrière reste lié au cinéma français : "Là où j'étais le plus intimidé, c'est quand j'ai rencontré Jean-Paul Belmondo", confie-t-il encore. Loin de s'épanouir sur les collines d'Hollywood, celui qui s'est illustré dans plusieurs productions américaines, dont Le Loup de Wall Street, admet qu'il ne "pense pas qu'un acteur français puisse bien jouer en anglais". "Je ne prends pas de plaisir à jouer en anglais", précise-t-il ensuite, n'adhérant pas au "fantasme" du rêve américain qu'ont de nombreux artistes.