Cette année, le journaliste et critique gastronomique François-Régis Gaudry intervient dans le quatrième épisode de cette saison de Top Chef. Accompagné de Pablo Mira, il a notamment tenté de départager les candidats, une fois avec beaucoup de difficultés, à tel point qu'il a préféré laisser la décision finale à l'humoriste.
"Il est vrai que moi, j'analyse l'assiette davantage sur le plan de la cohérence, la construction, l'architecture de goût. (….) Alors que Pablo, il a tout simplement parlé avec son cœur (…) il va plus parler avec ses tripes qu'avec son cerveau", explique François-Régis Gaudry dans ce nouvel épisode de Top Chef le podcast.
La meilleure assiette a donc été choisie par Pablo Mira et non le critique gastronomique, une décision contestée par le chef de brigade Glenn Viel qui est venu lui demander des explications en off : "Il a peut-être senti qu'il y avait un peu une forme d'injustice. Il est venu me demander une explication, de façon très amicale ", poursuit-il au micro de Stéphane Rotenberg qui présente le podcast de Top Chef.
On doute en permanence
François-Régis Gaudry
Le journaliste évoque dans ce podcast la pression perpétuelle qu'il subit lorsqu'il est juré dans Top Chef, car il sait que sa décision aura des répercussions sur la suite de l'aventure des candidats. Parallèle qu'il établit dans son quotidien de critique gastronomique : "Je pense que c'est un métier qui est très intéressant quand on le pratique en honnête homme. Moi, j'ai toujours essayé dès le départ de m'imposer une déontologie. D'abord celle de payer mes additions, ce qui me rend libre et ce qui me rend parfaitement indépendant et à l'abri de tout renvoi d'ascenseur", ajoute-t-il.
Le critique gastronomique a beau être le plus juste et honnête possible, il raconte à Stéphane Rotenberg avoir déjà reçu des menaces de la part de chefs n'ayant pas apprécié sa critique : "J'ai eu plein de courriers menaçants ou des engueulades au téléphone avec des chefs, oui bien sûr, " déclare François-Régis Gaudry.
Il confie cependant à Stéphane Rotenberg avoir déjà été trop dur envers des chefs pour paraître plus légitime dans le métier : "La tentation du jeune journaliste qui a une trentaine d'années et qui va tester pour L'Express son premier restaurant ouvert par Alain Ducasse au Jules-Verne. Évidemment, j'arrive très intransigeant, assez intraitable. J'ai tendance à aller chercher la petite bête, etc, en espérant trouver la faill