Près de 24 ans après le tragique accident, la mort de Lady Diana est, outre-Manche, encore dans tous les esprits. Le 18 juin dernier, un nouveau récit a tenu toute l'Angleterre en haleine, celui de Monsef Dahman, l'un des médecins urgentistes ayant pris en charge la princesse à l'époque.
Dans un entretien accordé au Daily Mail, l'urgentiste aujourd'hui âgé de 56 ans, affirme que le personnel des urgences "a tout donné pour obtenir un battement de cœur". Cela fait suite à de récentes rumeurs selon lesquelles le gouvernement britannique pourrait avoir joué un rôle dans l'accident en association avec les équipes de l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière.
"Nous nous sommes battus avec force, nous avons tout essayé, vraiment tout", affirme celui qui exerce désormais à Antibes (Alpes-Maritimes). Il raconte avoir d'abord eu de l'espoir, car les équipes de la Pitié-Salpêtrière ont déjà soigné des personnes arrivées dans un état plus grave que la princesse ce soir d'août 1997. "Mais ça n'a pas été le cas ici, nous n'avons pas pu la sauver. Et cela nous a beaucoup affectés."
Monsef Dahman revient également sur la difficulté de travailler dans un tel tourbillon médiatique et raconte avoir subi les comportements indélicats de badauds et de journalistes. "Certains membres des médias ont essayé de s'infiltrer dans les couloirs pour s'approcher de ceux qui s'occupaient de Diana, déplore l'urgentiste. Nous avons vu des gens se déguiser en personnel médical, pousser des charriots, dans l'espoir d'obtenir des informations..."
Quelqu'un lui aurait même proposé une somme d'argent en échange de ses chaussures tachées de sang, le sang de la princesse Diana.
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