La chronique de Laurent Gerra du 24 janvier 2025

En ce 24 janvier 2025, le chanteur Patrick Bruel est venu parler de gastronomie au micro de RTL. "C'est franchement sympa de me parler de ma passion secrète pour la cuisine", commence l'invité. "On a donc appris que vous étiez actionnaire de plusieurs restaurants", dit Mademoiselle Jade. "Actionnaire, j'aime pas ce mot. Ça fait comptable. La cuisine, c'est un art ! Et moi, je suis plutôt un artiste qu'un actionnaire. Moi, ce que j'aime en cuisine, c'est les casseroles, les poêles, le sel, le poivre, le truc avec un manche pour rendre la vinaigrette toute dure" rétorque Bruel. "Le fouet, pour monter la mayonnaise", corrige la présentatrice. "Oui, c'est ça peut-être. Mais tu dépoétises vachement avec tes termes de ménagère. Moi j'y vais à l'instinct, je revisite, je réinvente, je tente des trucs !", s'exclame le chanteur. 

Un tic de langage fait fureur en ce moment, il s'agit de l'affrication. Pour parler de cet étrange phénomène, un amoureux de la belle langue, était sur le plateau : Pierre Arditi. "Non, mais vous allez pas vous y mettre vous aussi. Non, mais au secours, la langue française, on en a vu d'autres, mais là, remplacer les 'te' par des 'tche' et les 'de' par des 'je', non mais je rêve, je vais me réveiller. Mais sortez-moi de là !" commence l'acteur. "Du calme, Pierre. L'affrication, ce n'est qu'une mode de plus, ça passera sûrement", rassure Mademoiselle Jade. "Mode ou pas, il n'est pas question que je me mette à l'affrication des grands textes de notre répertoire, même si c'est la mode en Afrique" répond Arditi. 

Les propos d'Emmanuel Macron promettant un réarmement général de la France ont beaucoup fait réagir sur le répondeur de RTL. "Salut, c'est John Rambo. J'ai entendu dire que votre président Macron, veut réarmer... Il me fait peur. Il veut réarmer l'école, il veut réarmer l'industrie, il veut réarmer l'armée. Il veut même réarmer la démographie pour faire plus de bébés. Il est complètement dingue ce mec. Même chez nous, en Amérique, on a tous trois, quatre armes à feu par personne. Quand on va au lit pour accomplir notre devoir conjugal, on pose notre flingue sur la table de nuit. Alors, si vous réarmez les galipettes et les chambres à coucher, ça va être une guerre comme tu n'en as jamais vu. Je ne peux pas m'enlever ça de la tête, colonel !", s'exclame le militaire au bout de la ligne. 

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