INVITÉ RTL - Rugby : "Aujourd'hui je vois le bout du tunnel", témoigne Matthieu Lartot

À un peu plus d'un mois de la Coupe du monde de rugby en France, le journaliste Matthieu Lartot, amputé d'une jambe il y a quelques semaines, confirme qu'il sera bien sur les antennes de France Télévisions pour commenter l'événement.

Matthieu Lartot à gauche et Fabien Galthié, en mars 2017 (illustration)

Crédit : GABRIEL BOUYS / AFP

RUGBY - Matthieu Lartot est l'invité de RTL

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Journaliste sportif à France Télévisions, en charge notamment de commenter les matches du XV de France ou de Roland-Garros, Matthieu Lartot a pris ses distances avec l'antenne il y a quelques mois pour des raisons de santé. Le journaliste a dû être amputé de la jambe droite à cause d’un cancer du genou. Ce dimanche 30 juillet, France 3 a diffusé un sujet qui lui était consacré dans Stade 2, où il apparait pour la première fois avec sa prothèse. Ce jeudi 3 juillet, Matthieu Lartot s’est exprimé sur RTL : "Ça va très bien, je réapprends à marcher comme un enfant mais les choses vont bien, je progresse vite".

Le journaliste confirme qu'il tiendra les objectifs qu'il s'était fixés, à savoir "revenir sur les antennes de France Télévisions pour la Coupe du monde" de rugby. L'opération "s'est passée très bien, mieux que prévu. Je m'étais bien préparé mentalement à aborder cette étape-là. Aujourd'hui tout va bien, je coche toutes les cases à chaque étape. (...) Je me suis senti très bien très vite, j'ai tout de suite pris les béquilles, j'ai été faire un petit tour dans le couloir. J'avais préparé ce moment psychologiquement. (...) C'est une source d'espoir pour ceux qui traversent la même chose", dit-il.

Le Mondial de rugby "a été un vrai moteur pour moi. Ça me donne de la force. Je travaille en parallèle de l'équipe de France en quelque sorte. Je me donne tous les moyens pour revenir au mieux dans quelques semaines. C'est sûr, je serai là le 10 septembre pour le match Écosse-Afrique du Sud à Marseille. Je serai le plus fidèle supporter du XV de France. Si on m'avait dit il y a quelques mois que j'aurais pu réaliser ça, je n’en étais vraiment pas certain. Aujourd'hui je vois le bout du tunnel", confie le journaliste.

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