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"Je ne sors plus, j'ai peur, j'ai honte" : Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine destituée, révèle avoir subi du cyberharcèlement

L'ancienne Miss régionale, destituée après une vidéo dans laquelle elle tient des propos injurieux à l'égard des demi-finalistes de Miss France, s'est exprimée pour la première depuis la polémique. La jeune femme dénonce le cyberharcèlement dont elle a été victime.

Miss Aquitaine 2025, Aïnhoa Lahitete

Crédit : Benjamin DECOIN / SIPA / TF1

Alexian Giron

Âgée de 19 ans, Aïnhoa Lahitete, destituée de son titre de Miss Aquitaine 2025 après une vidéo polémique où elle dénigrait d'autres candidates du concours, assure avoir réagi "à chaud" le soir de l'élection de Miss France 2026. Dans cet extrait, la jeune femme originaire d'Hendaye, avait remis en question le top 12, avant que Miss Provence, ne qualifie certaines de ses consœurs de "putes". 

Dans un entretien accordé au journal Sud-Ouest, Aïnhoa Lahitete a assuré que cette vidéo était à l'origine destinée à un cercle privé : "J'ai été trahie. Elle a été envoyée à un groupe de filles qui m'avaient harcelée au lycée et qui l'ont transmise de manière malveillante à un blogueur très connu pour les polémiques", a-t-elle précisé. Avant de reconnaître qu'il s'agissait d'une erreur qu'elle qualifie de "très bête". 

L'ancienne Miss Aquitaine a dévoilé avoir été victime de la haine des réseaux sociaux. "J'ai subi un énorme cyberharcèlement", a-t-elle déclaré, en expliquant avoir reçu des menaces de mort sur Instagram. La jeune femme a d'ailleurs déposé plainte. "Je suis jeune. On fait tous des erreurs dans la vie, mais je l'ai payée très cher. Trop cher. Je me suis excusée, je m'excuse encore [...] J'ai été sanctionnée. Je ne sais pas ce que je peux faire de plus", s'est-elle questionnée. 

Et d'ajouter : "Tout ça m'a éteint. Je ne sors plus, j'ai peur, j'ai honte. Heureusement que j'ai le soutien de mon entourage proche dans cette épreuve, ma famille, mon copain, mes amis". Après s'être murée dans le silence, la jeune femme a choisi de prendre la parole en relativisant : "J'ai réalisé que je n'avais pas tué quelqu'un."

Sans rancune

Aïnhoa Lahitete a aussi dévoilé avoir reçu le soutien de nombreuses candidates de la promotion, peu rancunières : "Les gens ne vont peut-être pas le croire, mais les filles [...] ne m'en veulent pas, alors que c'est elles qui devraient m'en vouloir", assure-t-elle. À ces soutiens s'ajoutent celui d'Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, ayant aussi été cyberharcelée durant son règne, a précisé l'ancienne Miss régionale. Malgré la polémique, la Basque a confirmé ne pas regretter d'avoir participé au concours qu'elle qualifie d'"expérience incroyable". 

À écouter aussi

De son côté, Julie Zitouni, ex-Miss Provence, elle aussi destituée, a pris la parole dans un poste Instagram. "Les mots extérieurs comptent peu. Nous savons elles et moi, ce que nous avons partagé. Et parfois, savoir suffit. [...] Ce que cette expérience a laissé dans nos cœurs et dans nos esprits vaut bien plus que tout le reste. À ce stade-là, on a toutes gagné", conclut-elle, en remerciant "la vie". 

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