Affaire Pierre Palmade : "C'est pour moi un immense chagrin", réagit Michèle Laroque

Michèle Laroque s'est exprimée pour la première fois sur l'affaire Pierre Palmade, dans une interview publiée ce jeudi 3 août par Paris Match.

Michèle Laroque à la cérémonie de cloture du festival de Cannes (22 mai 2017)

Crédit : LOIC VENANCE / AFP

Il y a près de 6 mois, le 10 février dernier, Pierre Palmade conduisait une voiture, sous l'empire de la drogue sur une route départementale de Seine-et-Marne, lorsqu'il a percuté un véhicule venant en face. L'accident a fait trois blessés graves : un homme de 38 ans, son fils de 6 ans et sa belle-sœur de 27 ans, qui a perdu le bébé qu'elle attendait à la suite de la collision. Mis en examen en mars pour "homicide et blessures involontaires" l'humoriste avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Un contrôle judiciaire qui "a été modifié début juin et il n'a plus d'obligation d'hospitalisation 24h sur 24", avait indiqué le parquet de Melun à l'AFP. Depuis début juin, le comédien de 55 ans a l'interdiction de quitter la région Nouvelle Aquitaine et doit fixer sa résidence dans un lieu déterminé.

Depuis cette affaire, certains proches de Pierre Palmade se sont exprimés, d'autres ont préféré garder le silence. Pour la première fois depuis l'accident, la comédienne Michèle Laroque a pris la parole dans une interview publiée ce jeudi 3 août par Paris Match. Elle évoque l'accident, mais aussi le passé de l'humoriste et son rapport avec la drogue. "Je ne juge pas. Le problème est de savoir pourquoi il en est arrivé à ce drame. C’est pour moi un immense chagrin à bien des égards, pour toutes les personnes concernées par cet accident", dit-elle.

Il a un talent fou mais il n’a pas réglé ses problèmes

Michèle Laroque

La comédienne a longtemps partagé la scène au théâtre avec Pierre Palmade. En 20 ans, "il y a eu des hauts et des bas", raconte-t-elle. Michèle Laroque explique à Paris Match avoir souvent essayé de lui faire arrêter la drogue, de le détacher de ses pulsions : "J'ai tenté beaucoup de choses : des conseils de soins, de thérapies. Il a vraiment essayé et j'en suis le témoin. Mais nous sommes tous différents. J'ai essayé de comprendre, ce qui ne veut pas dire excuser. (...) Je n'étais pas en colère, j'étais triste. Triste pour lui. C'est ce qui le faisait arrêter parce qu'il ne supportait pas de me voir triste, les larmes aux yeux".

"Pierre ne conduisait jamais. Quel que soit son état", assure la comédienne. "Il a un talent fou mais il n'a pas réglé ses problèmes (...) Je ne peux pas agir sur sa vie. J'ai souvent tenté d'alléger la peine de mes proches avec amour et compréhension. Mais on ne peut pas empêcher l’autre de suivre une trajectoire dramatique", dit-elle.

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